Durant les jours pluvieux, il est adéquat d’aller au cinéma mais également rester chez soi, pour par exemple jouer avec un survival horror. Je suis fan de la saga Resident Evil depuis bien longtemps. Comme beaucoup le savent, les derniers opus se sont largement éloignés des premiers, que ce soit en termes d’histoire mais aussi de gameplay, je vise ici particulièrement les Resident Evil 5 et 6. Pour ce qui est de Resident Evil : Operation Racoon City, sorti en l’attente de la mise sur le marché de RE6, n’en parlons même pas tellement c’était une bouse infâme.
Les Resident Evil Révélations reprennent les anciens modes d’avancée des jeux : très sombres et une forte difficulté si tant est qu’on ne passe pas le jeu en mode « facile ». Le premier est d’abord sorti sur Nintendo 3DS avant d’être adapté sur une console moins portable et plus potable (c’est à dire PC, 360 et PS3). Il se déroule sur un navire à l’abandon (qui vogue quand même en pleine mer) où il est préférable d’avoir un bon sens de l’orientation. C’est simple, je n’ai pas arrêté de me perdre, repasser aux mêmes endroits dix fois, etc. Ce qui est fait sciemment puisque plus de la moitié des pièces se ressemblent à s’y méprendre. Rajoutez à cela les plusieurs niveaux du bateau et vous comprendrez pourquoi il n’est pas si facile que cela de suivre la carte. Le scénario tient la route et les effets bien stressants sont au rendez-vous.
Resident Evil Révélations 2 est sorti le mois dernier et se déroule quant à lui sur une île, où se trouve une prison désaffectée où les prisonniers ont subi pléthore de tests viraux, bien évidemment. Quatre épisodes bien distincts façonnent le jeu (avec deux sous-parties dans chaque). Ils ont d’ailleurs été vendus séparément avant que le jeu ne sorte en version complète. Chaque manche se joue avec deux personnages : je joue en solo et il est très facile de passer d’un personnage à l’autre, ce à quoi j’étais réticente au début. Aussi sombre que le premier, je vous conseille d’installer le jeu sur la console si vous le pouvez. Je joue sur 360 et les graphismes sont tellement poussés que je dois laisser passer une trentaine de secondes après chaque checkpoint pour être sûre de ne pas lagger en plein « combat ». Il y a quelques jump scares bien placés, surtout quand on ne s’y attend vraiment pas. Les cinématiques sont toujours de plus en plus travaillées et les petits trailers en amont de chaque prochain épisode comme dans Alan Wake ne sont vraiment pas pour déplaire.
Je n’en suis qu’à la moitié et je ne peux que le conseiller à tous les fans des anciens jeux de la saga (avec heureusement une meilleure jouabilité, tirer en se déplaçant c’est possible hein), en espérant vous avoir convaincus !