Mois: avril 2018

Alien : Awakening

Oui je sais, il est un peu tôt pour faire des plans sur la comète, mais étant assez fan des premiers films de la nouvelle saga (au risque de m’attirer les foudres de pas mal de monde), mais également de l’ancienne, c’est toujours avec plaisir que je me penche sur les articles de presse mentionnant la sortie du prochain film Alien, celui-ci supposément appelé Alien : Awakening.

La saga Alien a eu droit à de nombreux rebondissements, que cela soit pour la saga du prologue dont nous allons parler aujourd’hui, mais également vis-à-vis de la suite de la série de films originaux, dont Alien 5, qui n’est décidément pas près de sortir. Pour palier le manque, Prometheus est ainsi sorti en 2012 et nous a laissé pendant 5 années avec des questions sans réponse, jusqu’à la sortie d’Alien : Covenant l’an dernier. Comme je le disais, il est donc un peu tôt pour échafauder des hypothèses sur la suite, juste l’occasion de faire le point sur ce qui se dit ici ou là. Concernant Covenant, je me dois de vous mettre ci-dessous la très bonne vidéo de Durendal sur le film, dans sa section PJREVAT. J’ai beau apprécier énormément Prometheus et Covenant et peux les regarder sans me lasser, je sais que Durendal a raison sur les défauts des films et c’est toujours un bijou de réalisation et de critique :

Maintenant que les bases sont posées, qu’en est-il de la sortie du prochain Alien, hypothétiquement prévu pour 2019, même si je trouve cela bien court comme délai entre les deux derniers opus. Pour ceux qui veulent rester up to date concernant la série de films, je vous conseille le bien renseigné site de fan du même nom sur le sujet. D’après les dires de Ridley Scott fin 2015, Covenant était le premier film d’une nouvelle trilogie, tournée sur les origines des bestioles. Mais comme de bien entendu dans le monde du cinéma : sous réserve de bons résultats au box-office. Fox a donc décidé fin 2017 de mettre en hiatus le projet, suite aux « mauvais » scores de Covenant. Pas mauvais quand on les relativise, mais plutôt quand on les compare à ceux de Prometheus (moitié moins). La Fox étant en cours de rachat par The Walt Disney Company, rien n’est encore perdu, mais rien n’est encore gagné.

 Autant la suite est assez claire quand on voit la fin de Covenant, autant il paraît délicat de faire tenir deux autres films avant le début de la saga de base. En effet, à peine une vingtaine d’années séparent les deux bouts de l’histoire. De quoi creuser encore plus les incohérences qui ont déjà parsemé le récit. On parle même de liens de parenté à mettre en avant avec notre warrior Ellen Ripley. Le tournage devant à la base commencer en ce début d’année, il y a fort à parier que le planning ne sera pas respecté. Je n’attends rien avant 2020, voire 2021, mais je saurai vous en dire plus quand il y aura de quoi se mettre sous la dent. Pour le moment, évidemment aucun synopsis qui traîne, ni photo, mais si le projet est encore d’actualité, bien des choses devraient se décanter d’ici fin 2018 … Au moins, nous avons déjà le titre !

LeavinRoom [Saw]

Après Team Break, Victory Escape Game et Kairos, j’ai débarqué ce weekend dans une nouvelle enseigne d’escape game : LeavinRoom.

Suite à tous mes précédents articles, je ne vais pas revenir sur le principe, ou brièvement : vous êtes dans une pièce, vous avez une heure pour sortir, en utilisant avant tout vos petites cellules grises et parfois votre dextérité. La véritable plus-value de cet article est plutôt de vous parler de l’enseigne en elle-même et de l’animation générale, sans dévoiler l’envers du décor. Je ne vais également pas mettre beaucoup d’images dans ce billet car je ne prends en général que celles fournies par l’organisateur afin de ne spoiler en aucun cas l’intérieur des salles.

Situé boulevard Pereire (côté Pont-Cardinet plus que côté Porte-Maillot), LeavinRoom est également présent rue Nollet et compte quatre thèmes : Alice au Pays des Merveilles, Hostel, Le Tour du Monde … et Saw, que j’ai eu le plaisir de faire il y a quelques jours à peine. Les équipes sont limitées à 5 joueurs, ce qui est amplement suffisant car on peut être amené à s’ennuyer si le groupe est trop nombreux, car on ne peut pas tous être occupés en même temps (jusqu’à 14 joueurs chez Team Break, au secours !).

Précédé par une petite mise en condition immersive, le jeu reprend fidèlement l’ambiance des films, jusqu’à la bande originale. Même si l’on se sent toujours en sécurité, les apparences peuvent être trompeuses et on a toujours l’impression de se sentir sur ses gardes. Evidemment, si vous ne finissez pas le jeu dans les temps, le game master prendra le temps de vous expliquer les dernières énigmes qu’il vous restait à faire, pour ne pas que vous restiez sur votre faim ! Mention spéciale à notre animateur de ce jour, Clément, qui a fait preuve d’une grande patience pour répondre à toutes nos questions de façon claire et précise.

A savoir qu’un cinquième thème ouvrira prochainement chez LeavinRoom, également à tendance horreur d’après mes informateurs, sans que d’autres précisions n’aient encore filtré jusqu’à présent …

Une Foodie chez Georges Blanc

Je poursuis ma tournée des restaurants avec une escale à Vonnas, à une quinzaine de kilomètres de Bourg-en-Bresse, au sein de l’illustre enseigne de Georges Blanc, récompensé de 3 étoiles au Guide Michelin (et 4 toques au Gault-Millau s’il vous plaît).

Je ne vais pas revenir en détails sur tout l’historique de la ville de Vonnas et de la présence de la famille Blanc (et surtout de Georges), mais sachez que s’il y a une sortie d’autoroute directe sur le village, il n’y est pas pour rien. Blanc dans le pays de la Bresse, c’est un empire. Depuis la présence de Jean Louis Blanc, limonadier dès 1872 en plein centre-ville, jusqu’aux multiples récompenses de Georges dans le milieu gastronomique et la présence du complexe hôtelier et des différents restaurants de Vonnas, qu’on appelle aujourd’hui Le Village Blanc.

 J’ai choisi de déjeuner dans l’Ancienne Auberge, principalement pour des raisons de coût et de praticité. Je n’avais ni le temps ni les moyens de déjeuner dans le restaurant principal avec son menu à 7 plats et 295€ et me suis donc « rabattue » avec plaisir dans l’auberge mitoyenne que je connaissais déjà, plutôt style bistro, où l’on mange vite et bien. J’ai choisi de prendre la spécialité du pays (que j’adore) : la volaille de Bresse. Accompagnée de morilles, de riz pilaf et de sa sauce onctueuse, qui revient à moins de 40 euros, le supplément morilles compris. Les prix pratiqués dans l’auberge sont bien plus abordables que dans l’enseigne principale et la salle est pleine tous les jours, ce qui nous fait oublier que nous sommes quasiment en rase campagne.

L’autre bon plat que je me souviens avoir goûté chez lui étant la quenelle de brochet homardine, baignant également dans sa sauce, plutôt assaisonnée. La nourriture est d’une finesse que c’en est un plaisir indéfinissable. Les plats servis sont copieux sans être écœurants pour un sou, comme on pourrait l’imaginer en voyant la sauce.

J’ai terminé mon repas (je ne dois pas dire que j’avais encore faim mais j’ai surtout mis ça sur le dos de la gourmandise) par un moelleux au chocolat coulant, accompagné de sa glace au moka.

Je suis consciente que les enseignes de Georges Blanc restent au-dessus des restaurants de la vie de tous les jours en termes de prix, mais le jeu en vaut véritablement la chandelle. Comme à chaque fois où j’y suis allée, le chef de manque pas de venir nous saluer à la fin du repas pour prendre en compte nos remarques, ce qui ne se fait pas toujours dans les restaurants où les chefs où des enseignes partout en France. Cette promiscuité est liée au fait que tout l’univers Blanc soit concentré à Vonnas, véritable symbole de l’économie de la Bresse.