Deauville

Les Franciscaines à Deauville

Véritable lieu dédié à la culture en périphérie de Deauville, le bâtiment des Franciscaines aura mis des années à être rénové mais le résultat en vaut la chandelle.

Ayant un logement à une vingtaine de mètres à vol d’oiseau des Franciscaines, j’ai pu suivre l’évolution des travaux et la phase tant attendue d’ouverture, qui a eu lieu en mai 2021, pour caler au mieux au drôle d’agenda de cette drôle d’année. Pour autant, les 400m² du lieu restent en perpétuel renouvellement car en 2022 les Franciscaines ont également fermé leurs portes quelques semaines le temps de se refaire une beauté et de mettre à jour de nouvelles collections.

Vous trouverez également un lieu de restauration (où on peut boire une bière à deux mètres de Monsieur Augier), avec des tables et transats en intérieur comme extérieur quand le temps s’y prête. A noter que ma bière était artisanale et du Calvados, comme la totalité de ce qui est vendu comme nourriture et boisson au Réfectoire. La place centrale des Franciscaines vaut le coup d’oeil, avec son architecture mi-moderne mi-authentique, comme c’est également le cas de tout le cloître et de la chapelle. La place centrale vous permet de découvrir les nouvelles acquisitions (les livres sont neufs ils me font baver, tout est beau, tout est rutilant) des livres, des DVD, des magazines … N’étant pas une enfant je n’ai eu qu’une vue sommaire du Fablab mais j’ai bien noté la présence d’un grand nombre de jeux de société, pour petits et grands, que j’ai hâte d’emprunter.

J’ai pris l’abonnement aux Franciscaines l’an dernier mais je ne sais pas si je le reprendrai à nouveau. Ne résidant pas de manière principale à Deauville, j’utilise au final peu le système d’emprunt des livres et autres produits, car le délai pour rendre ne me permet pas d’avoir la flexibilité nécessaire dans mes déplacements. Et hormis l’entrée gratuite pour aller voir l’exposition André Hambourg (où clairement ils avaient abusé sur la climatisation, je n’ai pas pu y rester plus de dix minutes) et de petites réductions sur les autres expositions ou conférences, je n’y ai pas trouvé mon compte. Disons que j’ai ajouté ma pierre à l’édifice pour l’année de lancement ! Sachez que vous pouvez tout à fait consulter les revues et livres sur place sans abonnement.

Je tiens également à mettre en avant la qualité des ouvrages présents (Thilliez, Chattam, Senecal … pour ne citer qu’eux, étant fan de polars) et en grand format. C’est également représentatif des autres collections où vous trouverez un nombre considérable d’ouvrages sur des thèmes génériques et spécifiques : les chevaux, Deauville, etc.

Longue vie aux Franciscaines qui permettent de donner plus de poids à un quartier de Deauville jusque là moins fréquenté (même si en échange les horodateurs ont fleuri partout) et qui a bénéficié de véritables aides pour proposer de la culture et des événements de qualité à tous.

Cinéma : Coups de coeur 2021

Année morose mais année cinématographique tout de même, avec me concernant 62 films vus en 2021. L’occasion de faire un récapitulatif des films que j’ai le plus appréciés (histoire de partager de la bonne humeur) sur l’intégralité de l’année, à raison d’un par mois – sauf exception (mais seulement à partir de mai, pour les raisons connues de tous). En faisant le récap’, j’ai trouvé qu’on avait tout de même été bien gâtés cette année avec les reports de l’an 2020. Rattrapages qui font encore courir sur 2022, ouf.

Mes avis mensuels plus complets sont disponibles sur SeriesDeFilms =]

Adieu les Cons [Mai]

Que dire ? Du cynisme, de l’action, de l’humour, des dialogues magnifiquement écrits (je fais peu attention aux dialogues des films mais Albert Dupontel et Michel Blanc font partie à mes yeux des beaux écrivains de films français). Le film m’a émue, il est difficile de rester insensible face à certaines scènes. J’apprécie également les films qui durent 1h30. Ca avance bien, il n’y a que peu de temps mort et on parvient aussi à rire. Virginie Efira reste une de mes actrices préférées et elle a encore une fois prouvé sa force.

Tokyo Shaking [Juin]

Tokyo Shaking, qui nous remmène dans les événements ayant eu lieu au Japon, avec le séisme, le raz de marée et dans la foulée l’incident de la centrale de Fukushima. J’ai trouvé le film saisissant, parvenant à nous maintenir dans une tension constante, bien qu’on connaisse déjà la chronologie des éléments perturbateurs. La vision d’une expatriée française est d’autant plus intéressante dans ce contexte, qui se heurte beaucoup aux traditions et habitudes professionnelles japonaises. Les acteurs sont au top et je vous recommande ce film chaudement.

Kaamelott [Juillet]

Après avoir vu il y a une quinzaine d’années des épisodes par-ci par-là sur M6, j’ai regardé l’intégrale de la série pendant le premier confinement en prévision du film. Et elle est plus que conseillée pour pouvoir apprécier le film. J’en suis contente car j’avais bien peur (surtout avec le casting Chabat, Clavier, etc.) d’une comédie ras des pâquerettes pas très recherchée. Fort heureusement, le film ne se réduit pas qu’à ses quelques sketches disséminés dans le film, mais met l’emphase sur les éléments importants de l’histoire restés en suspens dans la série. Malgré quelques costumes hasardeux, les décors et les effets sont réussis, j’espère donc voir la suite au cinéma !

Old [Août]

Je suis une fana des films de Shyamalan qui ne rentrent pas dans le domaine de l’action (Le Village et Signes étant mes préférés et je ne me lasse pas de les revoir). Le film est réalisé à la perfection, avec des plans somptueux et une intrigue qui tient la route et maintient l’intérêt pendant toute la durée du long-métrage. Je regrette toutefois la bande-annonce qui en dévoile bien trop et fait tomber à plat des scènes comme des dialogues. Si vous pouvez éviter de voir la BA avant, vous n’en apprécierez que mieux le film.

Festival de Deauville et plus si affinités [Septembre]

Le mois de décembre est toujours compliqué pour moi en raison du festival du cinéma américain de Deauville. En l’honneur du cinéma je ne les départagerai donc pas pour cette année :

Boite Noire : vrai coup de coeur pour Boite Noire, alors que j’avais peur d’être déçue par rapport au Chant du Loup que j’avais adoré (la comparaison est évidente). J’apprécie énormément Pierre Niney, qui parvient à basculer d’un OSS 117 à ça. Le film fourmille de rebondissements et nous plonge le mieux possible dans le domaine de l’aéronautique, quitte à ce que nous virions paranos nous aussi. Très contente de voir ce genre de productions françaises continuer à sortir en salles.

Malignant c’était bien. Ok c’est un nanar et la fin se voit à des kilomètres mais j’ai vraiment passé un bon moment. Les effets spéciaux, la bande son, tout est fait pour apprécier le style des films d’horreur d’antan ; et même si James Wan nous a habitués à mieux, il n’était pas seul aux manettes et n’a peut-être pas pu être libre de tous ses mouvements. Mention spéciale pour la reprise de Where In My Mind qui colle tout à fait avec l’ambiance voulue.

Blue Bayou [Deauville] est très poignant et authentique. On se rend bien compte dès le début qu’on ne va pas nous raconter une histoire drôle : nous sommes plongés dans la classe moyenne basse américaine, l’immigration, les rapports avec la police … La vraie vie est filmée ici, avec son lot de déceptions et de malheurs, même si des pointes de bonheur et d’espoir sont parsemées, car tout n’est pas toujours tout noir et qu’il convient d’avoir des choses pour lesquelles se battre.
Beaucoup de retours élogieux du public lors de mes échanges post-séance avec les spectateurs : nombreux sont ceux qui, comme moi, ont été émus aux larmes.

Pig [Deauville] : Avec un synopsis de vengeance à la John Wick, Nicolas Cage (méconnaissable) bénéficie ici d’un rôle qui lui sied à merveille et qui permet – enfin ! – de le mettre en avant. Très contente de retrouver à l’affiche Alex Wolff, qui forme un duo avec Nicolas Cage qui fonctionne à la perfection. J’ai entendu suite à la projection des retours mitigés mais j’ai trouvé ce film très touchant, très « film de cinéma » plutôt que « film de vécu » et c’est une très bonne chose. C’est un film qui fonctionne bien, quasiment sans fausse note, et qui parvient à susciter de l’émotion.

Dune [Octobre]

J’avais lu les livres, vu l’ancien film et étais prête à découvrir ce remake qui colle parfaitement à l’ambiance voulue par l’auteur. On ne s’ennuie pas une seule seconde (bien que le film soit long je n’ai pas vu le temps passer) mais on a tout de même le temps d’apprécier et de respirer ce désert brûlant. Je ne suis pas fan de Chalamet d’habitude mais il sied très bien au rôle de Paul. Le film a su s’arrêter avant la fin du premier livre et j’espère qu’on pourra assister aux suites au cinéma.

House of Gucci [Novembre]

Avec un casting bien réfléchi (même si Jared Leto semble encore coincé dans la peau du Joker vu le personnage qu’il joue), ce film était vraiment appréciable. Ridley parvient presque à me faire oublier que j’attends la fin de la trilogie entamée avec Prometheus. Presque. Ayant beaucoup de respect pour la personne qu’est Lady Gaga c’est avec joie que je l’ai retrouvée sur grand écran, avec un sens des couleurs et du design du film (décors et costumes compris) qui mettent en valeur toute l’histoire, bien qu’abracadabrantesque de la famille. Même si le film reste long (2h40) on ne s’ennuie pas vraiment.

Les Choses Humaines [Décembre]

Le mois de décembre était un très bon mois et j’ai eu du mal à trancher. Encanto, Tous en Scène 2, Spider-Man, le Calendrier … J’ai finalement choisi Les Choses Humaines, que je n’avais pas vu à Deauville … par pure flemme j’avoue alors qu’il me faisait envie mais mes yeux étaient en train de tomber de mon visage après toutes ces heures passées devant l’écran. Yvan Attal aux manettes, mettant en scène pour la seconde fois son fils et son femme en même temps, on sentait que c’était puissant. Les Choses Humaines c’est la tragédie humaine, une accusation de viol pour laquelle on ne peut pas savoir qui ment. Ou plutôt on ne peut pas connaître la part de consentement, de « faire plaisir », juste de se sentir dépassé par les événements, de la part des deux parties, pour juger. Et même si le procès en lui-même se doit d’être manichéen, le film ne l’est pas. C’est ce qui en fait sa force. Il est également appréciable de voir comment il a réussi à tourner les éléments avec objectivité, alors même qu’il est de plus en plus compliqué d’aborder le sujet sans partie pris.

Croisons les doigts pour 2022, pour l’industrie du cinéma qui, malgré les difficultés, a vu qu’elle avait un public fidèle et prêt à attendre / soutenir / se déplacer pour ce qui en vaut la peine. Et le reste hélas, sinon on n’aurait pas encore les Tuche au cinéma en 2022 …

Où Bruncher à Deauville ?

Cela fait longtemps que je voulais faire cet article mais je n’avais pas encore testé tous les brunches de Deauville. Ce n’est toujours pas le cas mais je vais mélanger ceux que j’ai déjà goûtés et ceux à venir.

Il m’en reste évidemment bien d’autres à lister, aussi je mettrai à jour cet article régulièrement.

Chez Nany [testé]

Mon brunch préféré ! Nourriture bio, locale, avec des engagements nombreux (produits de qualité et sélectionnés en direct auprès des producteurs, utilisation d’articles de seconde main, propre compost, etc.) et une vraie gentillesse, je ne pouvais que le mettre tout en haut de l’article, bien qu’il n’y ait ici pas de classement à proprement parler.

Une chose est sûre, à la fin je n’avais plus faim ni soif. Je précise soif car bien souvent on doit se contenter d’une boisson chaude et d’un verre de jus d’orange et basta. Alors que là j’ai eu en plus un cidre, une bouteille entière de jus et un milkshake. J’étais comblée. Grâce aux bons produits utilisés et au fait que la nourriture n’était pas tant grasse que ça, ma balance le lendemain matin n’a vu aucune différence entre avant et après le brunch =} Je conseille fortement cette belle adresse, mais attention, brunch uniquement le dimanche et réservation obligatoire !

Dupont Avec un Thé

Je n’ai pas encore pu le tester mais j’en ai entendu le plus grand bien. Pour autant je vais souvent y acheter des desserts individuels et la qualité est au rendez-vous. Tous les Dupont proposent la vente directe de leurs produits, la mise à disposition de leurs salons de thé, des repas mais également des brunches. A noter que ceux de Deauville et de Trouville proposent un brunch différent puisqu’il est disponible avec l’option « super complet » (à savoir avec encore plus de choses à manger !). Les prix sont très corrects puisque le Super Complet est à 21€90 et comprend (sans être exhaustif) thé (évidemment), oeuf, fromage blanc, pain, brioche, madeleine, confitures, salade de fruits, boisson chaude … Il est sur ma to-eat list !

Le Morny’s Café [testé]

Au secours. Les déjeuners sont peut-être bons mais j’ai eu une très mauvaise expérience de brunch chez eux. Un accueil exécrable, j’ai réservé pour le brunch (qui commence assez tard et que le dimanche) et on me dit que j’arrive trop tôt (10 minutes avant franchement, vous pouvez pas me servir déjà un café ?!!), pour finalement servir avant moi tous les clients qui sont arrivés à l’heure pile. Je ne me souviens plus exactement du prix du brunch mais ça ressemblait au final beaucoup à juste un petit-déjeuner dans un bar : beurre, café, demi-baguette de pain, croissant, oeuf et tchao. Pour tout le reste c’est en option. Je ne suis jamais retournée au Morny depuis et je regrette qu’il ait pignon sur rue (face au marché) si c’est pour être si peu accueillant. A noter qu’il a changé de propriétaire en septembre 2020, j’irai peut-être lui laisser une seconde chance …

La Belle Epoque

Le fameux, l’emblématique : le brunch de l’hôtel Normandy. Je n’ai pas encore pu le tester car d’une, il coûte 80 €uros (boissons comprises mais quand même) et de deux il est actuellement indisponible, et ce depuis les débuts de la crise sanitaire que nous connaissons. Je pense que l’hôtel privilégie le petit-déjeuner / brunch pour les clients de l’hôtel plutôt que de l’ouvrir à tous vues les contraintes actuelles ; ou attend pour remettre la disposition sous forme de buffet (j’écris cet article en septembre 2021 et tout peut changer très vite). J’ai toutefois vraiment envie de déguster ce brunch qui m’a l’air magnifique, même si en voyant la carte je le considère plutôt comme un déjeuner à part entière.


Too Good To Go

Petit mémo sur TGTG également que j’ai pu tester à plusieurs reprises dans Deauville, notamment pour le petit-déjeuner. Ne vous attendez pas à récupérer des oeufs brouillés et du bacon mais l’Ibis et le Novotel par exemple peuvent vous fournir tous les jours (plus souvent les weekends, vacances et festivals c’est sûr) à partir de midi un assortiment de viennoiseries entre 2 et 3 € selon les enseignes. Un très bon plan à utiliser quand on veut se faire un brunch chez soi à moindre coût !

Biocoop, Carrefour Market et d’autres enseignes de Deauville et des environs vous permettent également de repartir avec un petit panier. Mais la demande est forte en haute saison, il faut rester à l’affût.

En décembre, je vous conseille de profiter des TGTG faciles d’accès car il y a peu de monde en ville. C’est notamment le cas d’Eric Kayser, qui propose des paniers très bien fournis pour le dîner, comme vous pouvez le voir ci-dessous (il vous en restera pour le petit déjeuner du lendemain) :3

Review sur le festival de Deauville 2021

J’ai décidé de concaténer le listing des films que j’ai pu voir cette année, pour ne pas vous noyer sous une dizaine d’articles différents. J’essaierai d’être la plus concise possible pour éviter un article à rallonge. Pour autant, un petit bonus vous attend à la fin de l’article.

Nouveauté de cette année, plus de conférence de presse à l’arrière du CID à l’issue de la projection, mais des séances de questions / réponses dans la salle après le générique de fin. Pour revenir sur le premier jour du festival 2021, je dois dire que le public était fortement au rendez-vous. En particulier sous un si beau soleil (l’équipe technique du CID, je sais qu’il y a les contraintes Covid (dont la très bonne idée du bracelet journalier) mais il faudrait quand même y aller mollo sur la climatisation). J’ai repris mes habitudes pour cette nouvelle édition : mon présentateur favori (merci encore David Rault !), ma place habituelle et mes petites notes au fil de la journée. C’est donc parti pour revenir sur les 19 films que j’ai pu voir durant cette 47ème édition du festival du cinéma américain de Deauville (avec en prime cette année, le magazine offert aux accréditations festival) !

Samedi 4 Septembre

1. Blue Bayou (Compétition)

Film qui avait déjà fait parler de lui avant le festival et qui a pu bénéficier de meilleurs producteurs (je ne me souviens pas avoir souvent vu le logo Universal avant un film présenté ici), Blue Bayou est très poignant et authentique, comme bien souvent les films diffusés à Deauville. On se rend bien compte dès le début qu’on ne va pas nous raconter une histoire drôle : nous sommes plongés dans la classe moyenne basse américaine, l’immigration, les rapports avec la police … La vraie vie est filmée ici, avec son lot de déceptions et de malheurs, même si des pointes de bonheur et d’espoir sont parsemées, car tout n’est pas toujours tout noir et qu’il convient d’avoir des choses pour lesquelles se battre.
Beaucoup de retours élogieux du public lors de mes échanges post-séance avec les spectateurs : nombreux sont ceux qui, comme moi, ont été émus aux larmes.
J’ai voté 4/5 pour le Prix du Public.

2. Pleasure (Compétition)

« You’re here for business or for pleasure ?”
Fait rare mais pas exceptionnel non plus pour une présentation à Deauville, Pleasure est interdit aux moins de 18 ans car il suit une jolie jeune blonde suédoise qui arrive à LA pour percer dans le domaine du porno.
Moins de personnes dans la salle que pour le premier film en compétition et public plutôt trentenaire. Présence de l’équipe du film très fournie, dont la réalisatrice et l’actrice principale, qui tournait ici son tout premier film et était novice dans le milieu, contrairement à ses partenaires à l’écran qui faisaient eux partie de l’industrie pornographique (certains jouent également leur propre rôle à l’écran).
Le film est cash mais reste toujours à la limite de ce qu’il peut vraisemblablement montrer ou non pour servir son propos. On suit des aventures dans le porno, mais nous ne sommes pas vraiment dans un porno. Donc oui on va voir des sexes en gros plan, des passages à l’acte, mais cela s’arrête toujours au bon moment et la suggestion est aussi pertinente que le fait de finalement tout montrer. Le film est intéressant et aborde un sujet rarement traité, argumenté de 5 années de recherches dans le milieu de la part de la réalisatrice. On oscille entre camaraderie et concurrence, distinction et vulgarité, pour finalement mettre en avant que la place de l’homme reste la plus facile, tant en termes d’ascendant physique et psychologique.
J’ai voté 3/5 pour le Prix du Public.

3. La Fracture (Festival de Cannes)

Film hors compétition donc car il nous vient tout droit du festival de Cannes, avec l’équipe quasiment au complet. Que je suis contente de voir ce partenariat perdurer entre les deux festivals. Autant on critique Bac Nord sur son aspect politique, autant La Fracture semble y aller encore plus franco, mais de l’autre bord. Thierry Fremont, directeur du festival de Cannes, ayant été dithyrambique avant le lancement du film que je m’attendais à mieux. Le film se veut un juste milieu entre drame et comédie mais prête finalement peu à sourire et se perd dans sa volonté de soutien aux Gilets Jaunes et à l’hôpital public, pour ne laisser que peu de place aux autres éléments du film, qui apparaissent parfois très brouillons. J’apprécie de l’avoir vu mais je ne le conseillerais pas forcément.

Dimanche 5 Septembre

4. We are living things (Compétition)

Encore un synopsis WTF qui mélange extraterrestres, salon de manucure et fétichisme. J’ai d’ailleurs été moyennement conquise par les synopsis de cette journée mentionnés dans le magazine du festival, notamment celui-ci, qui dévoile des éléments qu’on ne découvre qu’au dernier tiers du film, ce que je trouve dommage. Ce que je me suis dit devant le générique de fin : « Pour un film sur les extraterrestres, c’était chiant ». Certaines scènes sont intrigantes, voire surprenantes dans le bon sens du terme, les acteurs font de leur mieux, mais on ressent surtout le gros manque de rythme de ce film. Il met du temps à démarrer, et ça ne va pas forcément mieux la première demi-heure passée. Le film passe avec une extrême lenteur hélas, alors que le pitch original permettait beaucoup de choses.
J’ai voté 2/5 pour le Prix du Public.

5. Pig (Compétition)

Le film qui m’a fait verser ma larme car cela a été le cas pour Blue Bayou la veille. Avec un synopsis de vengeance à la John Wick, Nicolas Cage (méconnaissable) bénéficie ici d’un rôle qui lui sied à merveille et qui permet – enfin ! – de le mettre en avant. Très contente de retrouver à l’affiche Alex Wolff, qui forme un duo avec Nicolas Cage qui fonctionne à la perfection. J’ai entendu suite à la projection des retours mitigés mais j’ai trouvé ce film très touchant, très « film de cinéma » plutôt que « film de vécu » et c’est une très bonne chose. Je n’en peux plus des films tranches de vie dramatiques comme on en voit trop souvent à Deauville. C’est un film qui fonctionne bien, quasiment sans fausse note, et qui parvient à susciter de l’émotion.
J’ai voté 4/5 pour le Prix du Public.

6. Ogre (Première)

Film français indépendant (avec le soutien de la région BFC !), Ogre est un bon film qui part un peu trop en live sur la fin. Le pitch : dans un village de campagne, on retrouve des animaux tués et, pour ce qui est des enfants, on ne les retrouve pas. Ajoutez à cela que le film s’appelle Ogre et vous avez une bonne idée de quoi on va parler. La salle du Morny était quasiment pleine et même si beaucoup de spectateurs n’ont pas été conquis, j’ai apprécié l’agencement et l’avancement du film, en plus d’y voir Ana Girardot et surtout Samuel Jouy que j’aime beaucoup. On a envie de savoir ce qu’il se passe, on ne sait pas toujours qui croire ni où se situe la vérité, et il faut pour moi encourager la sortie de ces films indépendants.

Lundi 6 septembre

7. La Proie d’une Ombre (Compétition)

Beaucoup de monde pour un lundi ! Il faut dire qu’il y avait des sorties scolaires donc ça remplit vite l’espace, on a du serrer les rangs au CID ! J’ai vraiment apprécié ce film, qui sait jongler entre l’appréhension, la tension et des séquences carrément de jumpscares. C’est ce qui fait plaisir au festival de Deauville : pouvoir être surpris et voir des films qui se suivent mais ne se ressemblent pas (c’est en tout cas le cas pour cette édition 2021). Le film part du deuil, du surnaturel et, comme pour Ogre, de savoir ce qu’il faut croire ou non. Le tout se tient au niveau de l’intrigue et du déroulement de l’histoire, chaque élément à sa place, et j’ai vraiment aimé les jeux de lumière et de relief qui font tantôt penser au surnaturel, tantôt à de simples vues de l’esprit. Très belle découverte que de voir Rebecca Hall dans ce film.
J’ai voté 3/5 pour le Prix du Public.

8. The Last Son (Compétition)

Encore un film d’un genre différent puisqu’il est ici question d’un western, ni plus ni moins. Enfin, presque un peu moins que plus. Après un discours très sensé du réalisateur Tim Sutton, j’ai peu été conquise par ce film. J’entends des spectateurs à la fin du film vanter la photographie et je suis d’accord sur ça, mais pour le reste c’est très plat. La fin est attendue et se dévoile dès les premières minutes du film. Il n’y a aucune surprise sur la fin en elle-même ni sur ce qui la provoque. J’espérais que le réalisateur nous aurait justement pris à revers mais que nenni. Nous sommes également sur le sempiternel raccourci scénaristique du « le monde est petit » ; comme si aux Etats-Unis, et encore plus quand on traverse plusieurs Etats, tout le monde passe son temps à se croiser partout par hasard. Pour un script écrit il y a 10 ans, il n’aurait pas été de trop d’en faire une relecture.
J’ai voté 2/5 pour le Prix du Public.

9. The Card Counter (Première)

Après un petit laïus intéressant mais assommant, nous découvrons le nouveau film de Paul Schrader. Soutenu par de beaux studios de production, le film ne parvient pas forcément à décoller et j’avoue que je ne suis pas restée jusqu’au bout de la séance. Après seulement 3 jours de festival j’ai ressenti un petit coup de mou et je n’ai pas de légitimité pour juger le film dans son ensemble. Il ne m’a en tout cas pas donné envie de rester jusqu’à la fin…

Mardi 7 septembre

10. Down With The King (Compétition)

J’en attendais peu et je n’ai pas été ni conquise, ni déçue par ce que j’ai vu. Ce film, qui montre un rappeur qui se met au vert pour pondre un nouvel album et se prend au jeu de la vie à la campagne, n’est clairement pas un film pour végétarien. J’ai apprécié la beauté des paysages, sans basculer dans le contemplatif à outrance (il faut dire que je viens de la campagne en partie donc ça me parle), le léger regard sur le milieu du rap que je ne connaissais pas du tout (léger car il y aurait beaucoup plus à en dire pour sûr), ou encore le fait de voir la quiétude du monde rural, comme sa dureté. Pour autant j’ai eu du mal à rester dans le film, j’ai beaucoup décroché, à cause de passages assez longuets, qui se répètent même. J’ai pourtant ri à certains moments, comme le public, mais je reste mi figue mi raisin concernant ce film.
J’ai voté 3/5 pour le Prix du Public.

11. Potato Dreams of America (Compétition)

Clairement mon coup de coeur jusqu’à présent, alors que je n’étais pas franchement motivée à aller voir ce film. Je m’attendais encore à une histoire à faire pleurer dans les chaumières sur les déconvenues de la vie américaine. Hé bien ça a été une très belle surprise. C’est satyrique, c’est complètement barré par moments et c’est un bon vent de fraîcheur. Il faut dire qu’avec une histoire de sa vie aussi invraisemblable, le réalisateur a eu raison de vouloir en faire un film. J’aurais beaucoup à dire sur ce film, j’ai pris plusieurs pages de notes, bien plus que pour les autres films, mais en y repensant il est ardu de le décrire sans risque de ne pas lui faire honneur. Je vous laisse donc me faire confiance pour aller voir ce film s’il sort un jour sur des plateformes françaises.
J’ai voté 5/5 pour le Prix du Public.

12. Jim Carrey, l’Amérique démasquée (Documentaire)

Documentaire français très intéressant, qui fait plus de s’occuper de la carrière de Jim Carrey mais permet un éclairage aussi sur l’évolution du cinéma US très rigolard des les années 90 (comédie régressive comme le dit la narratrice) puis très patriotique après le 11 septembre, avec le renouveau des super-héros. Il montre également toutes les répliques qu’on du faire des grandes institutions, comme Disney ou le Superbowl, pour faire face à des nouveaux venus dans le milieu qui venaient leur prendre une bonne partie de leur audimat. Présenté par Arte, le documentaire reste engagé mais très instructif.

Mercredi 8 Septembre

13. Catch The Fair One (Compétition)

Je me rapproche de plus en plus de la scène, en ayant tenté le troisième rang ce matin. Encore une fois, le synopsis proposé dans le magazine en disait un peu trop. Je n’ai pas trop eu de coup de coeur pour ce film, bien qu’applaudissant les talents d’actrice de Kali Reis, personnage principal de ce film en tant que boxeuse … et dans la vraie vie double championne du monde. Le final m’a laissé un goût mitigé et certaines scènes sont à la limite de la compréhension ; le film essayant de faire passer des messages indirectement, quitte à tourner autour du pot sans vraiment cracher ce qu’il a à dire. J’aurais aimé plus d’action directe et ce petit plus qui aurait pu en faire un film marquant.
J’ai voté 2/5 pour le Prix du Public.

14. The Novice (Compétition)

Second film de sport de la journée, pour celui-ci c’était l’aviron. Très axé psychologie, le film nous parle de la compétition qui règne dans le milieu du sport, mais aussi, comme l’a dit la réalisatrice en introduction, de l’obsession qui peut en découler. Comme un crabe qui ne se rend pas compte de son déclin quand il est dans la marmite, The Novice nous entraîne dans le milieu du sport et ses conséquences pour l’esprit (et le physique) parfois néfastes. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Requiem For a Dream à certains moments, je vous laisserai découvrir pourquoi.
J’ai voté 3/5 pour le Prix du Public.

Jeudi 9 Septembre

15. Red Rocket (Compétition)

Deuxième film en compétition sur l’univers de l’industrie pornographique, il n’a rien de l’aspect subversif de Pleasure puisqu’il raconte l’histoire d’un ancien pornstar qui revient auprès de sa femme après avoir perdu son argent et son agent. Il essaye de recommencer sa vie, d’abord par la voie légale, puis un peu moins. Sean Baker, le réalisateur, n’était pas à Deauville pour la première fois mais il était ici accompagné de l’acteur principal : Simon Rex. Après un début dans le porno (gay), il est plus connu du grand public pour ses rôles principaux dans les films Scary Movie. Il avait donc la taille de l’emploi et sa légitimité. En voyant le personnage rentrer chez lui, on sent tout de suite que cela sort des séries tournées à New York ou Wisteria Lane. On y retrouve la classe très moyenne, voire carrément pauvre, où le sexe est un moyen de se faire un peu d’argent.

Pendant une bonne partie du film on attend qu’un truc se passe mal car il y a de quoi faire entre l’adultère et le trafic de drogue mais c’est finalement un événement inattendu qui va donner un coup de pression à l’histoire. Dommage pour la fin ouverte qui aurait mérité une conclusion plus concrète car on ne sait pas tout à fait ce que va faire le personnage de la dernière phrase que sa femme lui a lancé. C’est ce qui m’a fait osciller entre la note de 2 ou 3.
J’ai voté 2/5 pour le Prix du Public.

16. We burn like this (Compétition)

Quel ennui. Ce ne sont pas forcément les films les plus longs qui paraissent les plus longuets, n’est-ce pas Gravity ? Le film aborde la question de la religion juive et des néonazis. Et son loupé est qu’il ne parvient pas à immerger les spectateurs qui ne sont pas particulièrement concernés, alors qu’American Skin l’avait fait magnifiquement sur un sujet différent (les violences policières envers les noirs américains). Nous sommes ici face au film typique du festival : de la tristesse, de la violence, de la drogue, l’absence d’un père, l’incompréhension d’une mère, bref tout pour faire pleurer dans les chaumières. Mais c’est mou, c’est lent, ça manque d’échanges, d’avancées et d’une réelle construction scénaristique. La réalisatrice a mis en avant l’actrice principale dans son discours d’introduction, dommage qu’elle ne lui ait pas laissé vraiment l’occasion de se mettre finalement en avant dans son film. A noter que je n’ai jamais vu autant de personnes partir au fil de l’eau de la salle lors de cette édition.
J’ai voté 1/5 pour le Prix du Public.

Vendredi 10 Septembre

17. John and the Hole (Compétition)

Dernier film en compétition et la salle était comble ! A noter également le casting trois étoiles où les 4 acteurs principaux n’en étaient pas à leur coup d’essai. Je citerai les deux pour lesquels j’ai énormément d’appréciation : Michael C. Hall (Dexter) et Taissa Farmiga (La Nonne, soeur de Vera …). Le film distille le mal-être petit à petit et aurait mérité une meilleure explication des scènes de mise en abîme, mais il met bien en avant le fait de vouloir être adulte sans en avoir les responsabilités, et garde jusqu’au bout le suspense quant à la résolution, où il est ardu de déterminer si elle sera positive ou négative pour les principaux intéressés.
J’ai voté 3/5 pour le Prix du Public.

Samedi 11 Septembre

18. Guermantes (Première)

Avec et en présence des principaux comédiens de la Comédie Française, Guermantes est avant tout un hommage au théâtre, à ses acteurs, et à tout le monde de la culture. J’en avais beaucoup entendu parler pendant la semaine car un certain nombre de festivaliers l’attendait avec impatience. Pour autant la salle était à moitié pleine, fait rare pour un samedi de clôture. Ce n’était pas trop mon style de film à la base et ça s’est confirmé. Le film est en effet un bel hommage mais il laisse de côté les personnes qui ne sont pas forcément concernées par le monde du théâtre. Et encore, j’estime le connaître tout de même et passer beaucoup de temps à me renseigner et aller voir des pièces, seulement voilà je ne connais pas les coulisses et n’ai pas réussi à m’immerger dans ces moments de complicité, d’agacements, de la vie culturelle comme au temps de Proust un petit peu. Le film oscille bien entre moments de fiction et de réalité, jusqu’à rendre la frontière transparente. Ce n’est pas ma tasse de thé mais je peux comprendre son aspect touchant ; bien qu’il aurait pu durer une bonne demi-heure de moins.

19. Les Magnétiques (Prix d’Ornano-Valenti)

J’ai été flouée par le synopsis, une fois encore. Quand il parlait d’un monde qui s’effondre, je pensais à l’humanité, mais on parle ici de l’environnement des personnages principaux, leur monde à eux. Le film m’a émue sans que je ne parvienne à saisir pourquoi ; même si je pense que l’événement qui se passe durant le dernier tiers me rappelle un bon nombre de mauvais souvenirs, donc en fait je sais. Si Guermantes est un hommage au théâtre, Les Magnétiques est un hommage au son, à la radio, à l’insouciance, à la jeunesse, aux années 70. Le réalisateur livre ici un premier long-métrage réussi, touchant, nostalgique et réaliste.


Pour résumer je suis très contente du festival de cette année. Nous avons eu des films variés, du beau temps, une organisation toujours au top et qui s’améliore d’année en année. Les deux bémols me concernant : la climatisation bien trop violente dans le CID et le jury bien plus discret que les années précédentes, à tel point que beaucoup ont pensé qu’ils étaient souvent absents de la présentation des films en compétition. Pour le reste c’était une très bonne édition, avec des films bien distincts et quel plaisir de pouvoir voir à nouveau les acteurs et réalisateurs américains pouvoir revenir en France.


Le bonus : Entendu à Deauville

« Garde ma place je dois aller faire pleurer l’Empereur »
« Prends-nous en selfie avec ton téléphone, je suis en digital detox »
« Ils auraient du appeler le film Red Quéquette »

Le bonus : La playlist d’attente (non exhaustive)

  • Trop Beau, Lomepal
  • Where Evil Grows, The Poppy Family
  • Feel It Out, Yaeji
  • Disconnexion, La Femme
  • Spottieottiedopaliscious, OutKast
  • Naked, Kraak & Smaak (feat. IVAR & Berenice van Leer)
  • In this Dark Time, Aime Simone (je n’ai pas réussi à trouver quel remix exactement)
  • West, Klon
  • Pony, Deluxe

News Septembre 2021

Nous sommes le 3 septembre et c’est parti pour le 47ème festival du cinéma américain de Deauville. L’organisation de l’an dernier avait clairement laissé à désirer (le festival n’était vraiment pas prêt pour gérer les conditions sanitaires qu’il s’était lui-même imposé en plus des normes gouvernementales), mais cette année les jauges des salles seront en capacité pleine, ce qui augure déjà moins de frustrations de la part du public – même si pour récupérer les accréditations il fallait s’armer de patience cet après-midi. Pour les dix jours à venir, j’ai listé une petite trentaine de films à voir, de quoi je l’espère battre mon record de 2019.

J’ai oublié d’en parler à l’époque mais je tiens à remercier les équipes travaillant dans l’U Arena La Défense dans sa version centre de vaccination. J’avais découvert la salle à l’occasion de la dernière tournée de Mylène Farmer et l’ai redécouverte dans l’organisation à la chaîne des vaccinations, en particulier au pic de fin mai / début juillet, dates auxquelles j’ai fait mes deux injections. C’est à la chaîne et c’est normal, mais toutes les personnes que j’ai rencontrées ont été professionnelles et accueillantes. Notamment la Croix Rouge qui m’a ramassée à la petite cuillère après une baisse de tension drastique quelques minutes après la première injection. J’ai évidemment envie de retrouver la salle en lieu de concert, mais je tenais à remercier toute l’organisation et la présence du personnel, souvent bénévole, qui a permis de faire fonctionner le site.

Petite note également concernant la neuvième saison de Dexter, avec une date de sortie officialisée au 7 novembre 2021 aux Etats-Unis, évidemment sur Showtime. Je n’ai pas vu le trailer, je ne veux pas le voir, je veux me garder la surprise de cette série qui m’a fait véritablement découvrir les séries à l’américaine quand j’étais adolescente et qui reste une de mes préférées. N’hésitez pas pour l’occasion à consulter l’article que j’avais fait sur le jusqu’alors ultime épisode de la série, histoire de vous remettre dans le bain avec un résumé des derniers événements.

J’ai pas mal boosté la sortie de mes articles dernièrement pour la bonne raison que j’avais des choses intéressantes à raconter. Je pars pour une dizaine de jours purement cinéma, je ne sais pas si j’aurai le temps de faire un article par jour comme je l’avais fait en 2019 car mon programme est encore plus rempli et que cela demande quand même pas mal de boulot. Il y aura c’est sûr une review générale à minima. Stay tuned !

News Août 2021

Je suis retournée à Book-Off alors que j’avais complètement oublié ce magasin depuis des années. Je suis allée à celui de Bastille et j’ai acheté quelques livres qui me faisaient de l’oeil à des prix modiques (1 à 2€). Je me suis donc souvenue que Book-Off rachète aussi des livres, BD, DVD, CD. J’ai voulu me faire un petit peu d’argent, n’ayant pas pu vendre grand chose en brocante depuis la fameuse crise. J’ai revendu deux coffrets DVD (Full Metal Panic et Six Feet Under), quelques livres grands formats et poches, et je suis repartie avec 4€ en poche. J’étais soufflée. Allez-y en tant qu’acheteur ou si vous avez des choses rares à vendre (mes objets étaient comme neuf donc ce n’était pas le problème, ils étaient juste trop communs), mais pour le reste je crois que je vais continuer de vendre ailleurs car ça m’a juste remboursé le métro pour y aller. Déception immense.

Beaucoup de sorties cinéma en ce moment, j’ai déjà pu tester Kaamelott (très bon cru), Old (incroyable et saisissant de par sa réalisation), American Nightmare 5 (en bout de souffle), Escape Game 2 (une vraie purge) et Space Jam 2 (pas folichon mais on passe un moment sympa). Le trailer de House of Gucci est enfin sorti : nous retrouverons Adam Driver et Lady Gaga en novembre sur les grands écrans !


La sélection officielle du Festival du Cinéma Américain de Deauville est sortie (70 films pour cette 47ème édition) mais j’attends encore le programme pour voir comment je vais pouvoir caser tout ça, enfin surtout les 13 en compétition :

BLUE BAYOU de Jus­tin Chon
CATCH THE FAIR ONE de Josef Kubo­ta Wladyka
DOWN WITH THE KING de Die­go Ongaro
JOHN AND THE HOLE de Pas­cual Sisto
LA PROIE D’UNE OMBRE de David Bruckner
PIG de Michael Sarnoski
PLEASURE de Nin­ja Thyberg
POTATO DREAMS OF AMERICA de Wes Hurley
RED ROCKET de Sean Baker
THE LAST SON de Tim Sutton
THE NOVICE de Lau­ren Hadaway
WE ARE LIVING THINGS d’Antonio Tibaldi
WE BURN LIKE THIS d’Alana Waksman

Côté perso je continue mes vacances avec en août un petit road trip en France, tout en me lançant officiellement à mon compte avec déjà un premier client depuis le début du mois.

Sur ma liste des articles à venir (mais à écrire d’abord) : celui sur les Franciscaines, pourquoi pas sur mes dernières lectures (je ne m’arrête jamais) et surement sur divers hébergements originaux que je vais tester dans les semaines à venir…

Portez-vous bien !