Mois: août 2016

News Août 2016

Je ne vous apprends rien, le dernier livre Harry Potter (Harry Potter and the Cursed Child) est sorti il y a un mois déjà, le même jour que sa représentation au théâtre. Disponible dans beaucoup de pays je l’ai pourtant acheté directement en Angleterre (la version française sortira d’ici la fin de l’année ; déjà que les précédents livres étaient faciles à lire dans la langue de Shakespeare, le fait que ce soit en format pièce de théâtre l’est encore plus), et il se lit avec beaucoup de plaisir.

Ce qui est aussi sorti récemment, c’est le dernier album de Britney Spears, Glory. Je sais bien que ce n’est pas de la grande musique de base, mais cet album est plutôt une déception par rapport aux autres. En grande partie pour l’absence de tubes qui semble s’en dégager (avec peut-être Wanna Come Over et If I’m Dancing mis à part). Assez plates, les pistes manquent de tonus et je ne parviens pas à me dire que cet album aura une chanson marquante comme dans chacun des précédents. Un peu comme le dernier album de Superbus sorti cette année.

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Eight Days a Week, ça vous dit quelque chose ? Une chanson des Beatles bien sûr, mais aussi celui du film sur le groupe qui va sortir le mois prochain, sous forme d’un documentaire, avec Ron Howard à la réalisation. Prévu pour le 16 septembre, il ravira sans doute les fans mais sera vraisemblablement d’un intérêt moindre pour les autres. Reste à savoir si beaucoup de salles vont tenter la distribution. En parlant de distribution, Dans le Noir, film d’horreur sorti récemment, n’est pas non plus de la partie dans les UGC, où il faudra plutôt se tourner vers les Gaumont / MK2 et autres.

Dernièrement, pas de nouvelles du film d’animation La Horde du Contrevent, l’adaptation du superbe et grandiose livre d’Alain Damasio. Il devrait sortir cette année mais il fait encore face à certains soucis budgétaires, à voir ce qu’il adviendra courant des prochains mois …

Dernier Train pour Busan

Qui dit vacances dit aussi cinéma, et heureusement, je n’ai pas abandonné suite à la séance de Jason Bourne (qui reste tout de même un bon divertissement, dans la lignée des précédents). Ce matin, j’ai donc pris un ticket pour le Dernier Train pour Busan.

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Film sud-coréen présenté hors-compétition au Festival de Cannes 2016, il est plus orienté thriller que film horrifique, mais les deux catégories se complètement à merveille. Sok-woo et sa fille Soo-ahn prennent une ligne régionale afin de rallier la ville de Busan, où vit la mère de cette dernière. Mais alors que le train est prêt à partir, une personne contaminée monte à bord, infectant les passagers qui passent en mode survie, pendant que le reste de la population est également en proie au virus. Ici, virus = zombies.

Je ne m’attendais pas nécessairement à voir des zombies car cela faisait bien longtemps que j’avais abandonné l’idée de voir de nouveaux films d’horreur asiatiques au cinéma. Mais c’était sans compter sur la société de distribution ARP, sans qui ce long-métrage n’aurait pas forcément vu le jour en France.

Pour parler du film en lui-même, il est véritablement touchant. Et c’est d’autant plus notable quand on voit le genre dont il est question. Il permet aussi de viser assez large en brassant le plus d’émotions possibles, importantes car transmises aux spectateurs. Le format de deux heures passe très vite, puisqu’on a le sentiment qu’il est aux 3/4 quarts fait en temps réel. L’immersion est donc encore plus grande, en plus d’avoir face à nous des personnes lambda, face à une catastrophe qui pourrait arriver n’importe quand (je ne parle pas forcément des zombies hein, mais n’importe quel virus qui ferait perdre les pédales à une bonne partie de la population).

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La majorité des personnages principaux sont attachants et le film nous tient en haleine du début jusqu’à la fin. Quant aux effets spéciaux je ne trouve rien à y redire, mais j’aurais bien aimé voir la tête de leurs plateaux de tournage et de tous ces figurants, s’ils ne sont pas ajoutés en postprod. Sorti avant-hier, Dernier Train pour Busan est une belle réussite qui permet de remettre au goût du jour une catégorie de films, hélas, bien souvent tenue à l’écart du cinéma grand public.

Suicide Squad

Bien que les critiques étaient assez désastreuses, il fallait absolument que je me fasse mon propre avis sur le film. Et je suis dans l’incompréhension.

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Les acteurs sont bons, le montage est bien fait, la réalisation et le cadrage sont plus que corrects, et la bande-son est très bien choisie. Mais alors pourquoi me suis-je autant ennuyée ? Je ne comprends toujours pas.

Bien des éléments sont réunis pour que ce film soit une réussite, pour autant je ne suis pas parvenue à me prendre au jeu. Je ne m’attendais pourtant pas à autre chose en particulier, j’y allais en quasi toute ignorance des super-vilains dont il était question ici. Mais le problème de DC ne serait-il pas de faire exprès de prendre à contrepied l’univers Marvel en mettant d’un coup pléthore de personnages inconnus du grand public, pour s’y pencher sur des prochains films ? Là où Marvel présente ses héros film par film avant d’aboutir à un mélange plus clair. J’avais pris le temps de faire un article sur l’univers cinématographique Marvel, mais pas encore sur DC, cela viendra peut-être. Pour info, nous n’en sommes qu’au troisième film. Je vous fais tout de même un tableau rudimentaire :

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La surenchère et la publicité étaient sans doute trop lourdes et ont suscité énormément d’attentes de la part des spectateurs. En plus des grands moyens ayant été mis, soit 175 millions de dollars de budget. Et mine de rien, l’intrigue est creuse et n’est qu’un gros prétexte pour faire un film. Les enjeux ne sont pas vraiment développés et les pseudos événements graves ne trompent personne.

Suicide Squad aurait pu être un bon film mais n’est pas non plus un navet complet. Les récents films de super-héros ont mis la barre assez haut et les producteurs et réalisateurs doivent assimiler qu’il faut sans cesse se renouveller dans ce domaine et non pas se reposer sur leurs acquis, ce que Deadpool par exemple a bien compris.

La Saga Vendredi 13

Il n’aura pas fallu grand chose, une simple vidéo du Joueur du Grenier sur un ancien jeu Vendredi 13 pour me dire : « Tiens, j’adore les films d’horreur mais je n’ai jamais vu la saga Vendredi 13″. C’est ainsi que tout a commencé.

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Outre les livres et les BD sur lesquels j’ai sciemment fait l’impasse, Vendredi 13 c’est avant tout douze films (!!) espacés sur une trentaine d’années, ce qui en fait l’une des plus longues sagas de films (on compte aussi parmi celles qui ont dépassé la dizaine de films James Bond évidemment ou encore The Avengers). Je parle ici du nombre de films et non pas de leur longueur car je ne doute pas que le Seigneur des Anneaux arriverait bien devant Vendredi 13 et ses films d’1h30 chacun. Douze films donc, cela veut dire que j’ai poussé le vice jusqu’à visionner Freddy contre Jason…

Nous avons donc à ce jour (oui car ça va encore changer, mais cela j’y reviendrai), avec les réalisateurs et dates de sorties :

Vendredi 13 (Sean S. Cunningham, 1980)
Vendredi 13 II : Le Tueur du vendredi (Steve Miner, 1981)
Vendredi 13 III : Meurtres En 3 Dimensions (Steve Miner, 1982)
Vendredi 13 IV : Chapitre final (Joseph Zito, 1984)
Vendredi 13 V : Une Nouvelle terreur (Danny Steinmann, 1985)
Vendredi 13 VI : Jason le mort-vivant (Tom Mc Lauglhlin, 1986)
Vendredi 13 VII : Un nouveau défi (John Carl Buechler, 1988)
Vendredi 13 VIII : L’Ultime retour (Bob Hedden, 1989)
Vendredi 13 IX : Jason va en Enfer (Adam Marcus, 1992)
Vendredi 13 X : Jason X (Jim Isaac, 2000)
Freddy contre Jason (Ronny Yu, 2003)
Vendredi 13 « Reboot » (Marcus Nispel, 2008)

Instant spoiler qui résume le WTF complet de la série : Jason meurt dans le quatrième film et revient sous la forme d’un mort-vivant au sixième. Tordant n’est-ce pas ?

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Je comptais à la base faire une critique de tous les films mais à peine un mois après les avoir tous visionnés, il m’était impossible de départager ce qui se passait plutôt dans le cinquième, plutôt dans le huitième … Si je devais résumer cette énorme saga (de par son nombre de films plus que pour la qualité générale), je vous conseillerais de regarder le premier, voire le deuxième, mais ne vous laissez pas embarquer dans la totalité des films, qui sont pour la plupart d’une qualité médiocre. Pour l’aspect n’importe quoi, je vous conseille tout de même Jason X, puisqu’il se trouve démoli à coup de mortier et devient, l’espace de quelques temps, cryogénisé, avant de revenir évidemment.

Si je parle donc de cette licence aujourd’hui, c’est pour vous annoncer la sortie du prochain film qui sortira l’an prochain, bien qu’annoncé à la base pour cette année. La date de sortie officielle ayant été repoussée au 11 janvier 2017. S’ajoute donc à la longue liste : Vendredi 13 : rereboot ? (David Bruckner, 2017). Mais rien n’est moins sûr. Selon les sources le film serait toujours d’actualité ou bien aurait été complètement abandonné, à cause de changements de staff incessants. David Bruckner aurait été remercié (au mauvais sens du terme) par Paramount, estimant que le projet traînait trop en longueur. Ce que nous savons aujourd’hui (d’après les dernières sources datant de juin), c’est que le projet est toujours en cours, mais sans réalisateur aux commandes. Ce qui laisse à penser que la date de sortie sera sans doute encore repoussée. A savoir également que CW préparerait aussi une série télévisée Vendredi 13, peut-être pour nous faire patienter jusqu’à la sortie du film sur grand écran …

Scream [Série]

On pensait la licence Scream morte et enterrée, mais la revoilà, pour le biais d’une série télévisée de Netflix, toujours avec Wes Craven au commencement de la production.

Diffusée depuis l’an dernier, la série en est à sa deuxième saison. Nous retrouvons un tueur masqué (les personnages et les événements ne sont pas les mêmes que pour les films) qui sévit dans un village où tout le monde semble se connaître. Les personnages principaux et secondaires englobent une quinzaine de personnes (au début, car cela va decrescendo évidemment), ce qui facillite la proximité avec leurs histoires et leur passé.

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La première saison comporte dix épisodes alors que la deuxième est un chouia plus longue : douze épisodes, car elle met bizarrement plus de temps à démarrer que la précédente. Alors bien sûr, est en train d’arriver le moment où nous nous lassons de toutes ces séries de type slasher (Scream Queens, Slasher, Dead of Summer…), mais celle-ci ne parvient pas encore à me faire atteindre le point de non-retour. Sans doute grâce à la nostalgie que j’ai face à la licence (j’avais à peine huit ans que j’ai vu le film Scream, c’est peut-être une des raisons qui fait que je suis attirée par les thrillers aussi loin que je me souvienne) et le fait de savoir que Wes Craven était encore de la partie jusqu’à sa mort, survenue il y a presqu’un an maintenant, et que son héritage continue ce qu’il avait commencé.

Insaisissables 2

C’est donc l’un des blockbusters de l’été 2016 que voilà, le second volet d’Insaisissables ; deuxième devrais-je même dire, puisque le troisième est déjà dans les tuyaux.

Un an après avoir échappé au FBI et gagné l’admiration du public avec leurs tours de magie spectaculaires façon Robin des Bois, les Quatre Cavaliers reviennent pour un nouveau spectacle, ce qui déplait à un jeune magnat de la technologie. Ce magnat n’est autre que Walter Mabry, un prodige de l’informatique. Il contre leurs numéros en les empêchant d’effectuer des hold-up spectaculaires. Pour lui faire face, les Cavaliers décident alors de travailler pour lui, dans l’espoir d’exposer son vrai visage au monde. [Wiki]

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Faites marcher à fond votre suspension d’incrédulité car il y a beaucoup de choses qui ne tournent pas rond dans ce film (et la critique de Durendal vous en parlera bien mieux que moi) mais ça reste quand même bougrement agréable à regarder. Peut-être car jeune, j’étais (comme la grande majorité des enfants) fan de magie ? Peut-être parce que je reste attachée à ce cher british de Daniel Radcliffe ? Peut-être parce que les effets spéciaux et la réalisation nous en mettent plein les yeux ? Peut-être un peu de tout ça à vrai dire. Et que je suis contente de retrouver Jesse Eisenberg, Lizzy Caplan (Virginia de Masters of Sex, qui remplace Isla Fisher au pied levé du fait de sa grossesse) et les autres. Je ne supportais pas Jesse Eisenberg à ses débuts, mais je le trouve de plus en plus bon dans ce qu’il fait. Et il y a du bon monde ici, ne serait-ce qu’en citant Michael Caine et Morgan Freeman.

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Alors oui c’est du gros budget, ce sont des scènes d’action qui claquent avec un scénario monté en épingle, mais ça sent bon l’été et la délicatesse de penser un peu à autre chose. Quelque chose de trivial et … d’amusant. Car je me suis amusée. Je n’ai pas ri aux éclats mais j’ai profité, j’ai pris du bon temps (grâce aux acteurs, à la réalisation, à l’enchainement des scènes, aux événements grandioses) et c’est ce qu’on attend du cinéma après tout.