Mois: décembre 2017

Mes conseils pour acheter de la crypto-monnaie (Bitcoin et Ether)

Les articles sur les achats de crypto-monnaie sont légion. Néanmoins je souhaite vous apporter mon expérience sur les outils dont j’ai pu me servir, qui peuvent être facilement utilisés par les néophytes du Bitcoin et autres. Le but ? Vous expliquer simplement comment les acheter si le coeur vous en dit, sur quels sites (ceux que j’ai testés et estimés fiables), et comment stocker votre monnaie pseudo virtuelle. Je ne vais ainsi pas vous parler de la blockchain, ni du minage, mais je reste disponible si vous avez des questions ou des problèmes avec Google.

De manière générale

Pour investir dans des crypto-monnaies, il vous faut un site pour acheter (et vendre) et un lieu pour stocker vos devises (le portefeuille). Concernant le site internet, je veux vous conseiller Bitit, site français simple d’utilisation fondé en 2015. Il est d’ailleurs soutenu par EY. Pour acheter des bitcoins ou ethereums sur leur site via votre carte bancaire, il suffit simplement de soumettre une pièce d’identité et de se prendre en photo avec ladite pièce et un papier mentionnant la date du jour. De fait, vous pouvez ainsi utiliser le paiement direct après la vérification par le staff, qui est très rapide. J’ai également pu échanger avec le support pour quelques questions et ils m’ont répondu très rapidement et agréablement, aucun problème de ce côté-là non plus.

A vous donc les achats de cryptomonnaies ! Ah non, il manque encore un gros détail : votre portefeuille (wallet). En effet, dans le cas présent, le banquier c’est vous. Vous devez donc trouver un endroit sûr pour stocker votre argent en attendant de faire des affaires (ou pas) et de tout rapatrier dans votre banque (la vraie). Pour résumer au maximum, vous pouvez choisir de faire confiance à un tiers (serveurs extérieurs) ou à votre propre matériel (téléphones, ordinateurs). Je privilégie la seconde solution sans hésiter, parce qu’on a déjà vu ce que cela donnait de confier ses bitcoins on ne sait où, notamment via le piratage de serveurs en Corée. Si vous perdez vos crypto-monnaies, vous perdez votre portefeuille, et tout ce qu’il y a dedans, comme dans la vraie vie. Pour ce qui est de son propre matériel, vous pouvez choisir un hardware wallet comme le Ledger Nano S (une espèce de clé USB prévue pour ça) ou bien encore stocker la monnaie sur votre propre ordinateur (mais s’il décède – ou si vous le jetez !!! – je vous laisse imaginer le manque à gagner) ou alors sur votre téléphone portable via diverses applications. Si vous perdez votre portable, vous pouvez récupérer l’application sur un nouveau, grâce à différents codes prévus (empreinte digitale ou clé de sécurité hachée, on va en reparler), et c’est de cette solution dont je vais vous causer. Les devises peuvent également être achetées directement via les applications (bitcoin principalement) mais je préfère différencier les deux.

Pour le Bitcoin

Créé par quelqu’un qui se fait appeler Satoshi Nakamoto et dont on ignore la véritable identité (bien que beaucoup d’hypothèses soient émises), le bitcoin est apparu début 2009 et pèse maintenant bien lourd, passant de quelques centimes de dollars en 2009 et 2010 à plus de 15 000 dollars le bitcoin en décembre 2017.

Pour le BTC, je vous conseille l’application Copay (disponible sur iOs, Google Play, Windows Store, Chrome App, Linux et compagnie). Elle permet d’envoyer et recevoir facilement des devises, tout en étant instinctive. Vous avez également la valeur de votre portefeuille à l’instant T, selon si vous souhaitez faire la conversion en dollars ou en euros. L’application dispose de peu de paramètres et est ainsi assez user friendly mais bénéficie d’une protection avec une fonction de hachage sur votre clé de sécurité. Je ne vais pas rentrer dans le détail du hachage pour ceux à qui ça ne parle pas, mais sachez que c’est une bonne chose.

Pour l’Ether

Deuxième plus importante monnaie cryptographique, l’Ethereum a pourtant été lancée en 2015 seulement et avoisine les 600 euros actuellement. Ayant créé mon portefeuille bitcoin avant celui de l’ether, j’ai du en créé un nouveau car le premier ne prenait pas cette devise en compte. J’utilise actuellement Blockchain pour l’ether (qui est également compatible avec les smart contracts), à savoir que cette application est également utilisable pour le bitcoin, si vous voulez tout mettre dans une seule application et éviter de télécharger Copay et celle-ci. Blockchain bénéficie en outre d’une double sécurité pour votre portefeuille (avec une clé particulière) mais celle-ci peut être accessible grâce à votre empreinte digitale (même si j’ai tendance à avoir moins confiance là-dedans depuis qu’Apple a les empreintes de la majorité de la planète). L’appli vous donne aussi le cours actuel des différentes devises et leur équivalence, comme vous pouvez le voir juste ici :

Données au 29/12/2017

Je pense qu’avec ces informations vous en savez déjà assez pour investir dans ces deux crypto-monnaies. Mon avis est que le bitcoin est sur une pente descendante en ce moment mais que rien n’est joué. Je vous conseillerais d’attendre encore un peu pour miser dessus si vous n’avez pas encore de cette monnaie. Concernant l’ether, il prend la même logique de parcours que le bitcoin il y a quelques années et reste pour moi plus prometteur à l’heure actuelle. Comme tout investissement, les crypto-monnaies comportent des risques non négligeables. En plus de jouer comme si cela était un cours de bourse, vous pouvez être à même de perdre votre argent de façon très rapide, soyez donc responsable et utilisez votre argent en bonne intelligence.

Le Manoir de Paris en mode Noël

 Je vous avais dit que je continuerai mes sorties sur le mois de décembre et je n’ai pas manqué à ma parole. Je vous écris de Lille pour vous parler de Paris, et plus précisément du Manoir de Paris, maison hantée reconnue au sein de la capitale.

Située au sein des anciens magasins de vente des faïenceries de Choisy-le-Roi, mitoyenne de l’ancienne prison Saint-Lazare (peu de gens connaissent mais ça fait classe), cette maison particulière est ouverte depuis 2011, et présente différentes scènes liées à la thématique des légendes urbaines parisiennes : égouts, catacombes, fantôme de l’Opéra … Avec des événements spéciaux, comme c’est aujourd’hui le cas pour les fêtes de fin d’année, pour le spectacle d’hiver, avec des contes de Noël … plus pour les adultes que pour les enfants.

 Le Manoir de Paris c’est 1500m², avec une visite d’à peu près une heure (la température intérieure est la même qu’à l’extérieur, ce qui est bon à savoir en hiver), le tout sur plusieurs étages, avec une vingtaine de pièces différentes. Fortement déconseillé aux moins de 10/12 ans (selon le degré d’angoisse du parcours), le Manoir est rempli d’acteurs qui vont venir apporter leurs histoires … et leur lot de frayeur. Comme mentionné dans la FAQ du site, ces derniers ont également le droit de vous toucher (voire même de vous secouer), attention à ceux qui se croiraient tranquilles donc.

Pour le show en lui-même, je ne vais rien dire de plus car il est important de garder une certaine surprise lors de la visite, que cela soit pour la thématique spéciale Noël comme pour les visites « en temps normal ». Je peux toutefois vous affirmer que vous aurez droit à votre content de violence visuelle et sonore. Je n’ai pas eu peur à proprement parler mais je suis restée sur mes gardes pendant la totalité de l’attraction, et je comprends que celle-ci puisse véritablement effrayer. Le Manoir de Paris est une très bonne idée de sortie entre amis, je vous déconseille en tous les cas d’y aller seul.

Je note maintenant qu’il me faut tester Skeleton Key, l’escape game créé par le Manoir …

Sorties Cinéma Automne 2017

Hé oui, même si les températures sont basses, l’hiver n’est officiellement pas encore là. J’ai donc encore le temps de vous donner la petite rétrospective que je vous avais promise sur mes dernières sorties ciné.

Mother!

Assez fan de Darren Aronofsky depuis Requiem for a Dream (et confortée dans mon avis par Black Swan, contrairement à ses autres films), c’est avec une vraie curiosité et une réelle envie que je suis allée voir Mother! Je pense que j’étais dans de meilleures dispositions qu’ont pu l’être nombre de spectateurs qui avaient oublié le nom du réalisateur. Car quand on connaît l’oeuvre d’Aronofsky, on ne peut pas s’imaginer que le film va être adorable, sensé, ou encore juste normal. Ce qui a pu expliquer le choc, voire le dégoût de beaucoup de personnes lors de la projection. Je savais où j’allais, de la même façon que je suis consciente de l’état d’esprit avec lequel voir un Lars von Trier.

Mother!

Le film est dérangeant et va gêner sur différents points, selon les sensibilités des gens. L’aspect home invasion, l’histoire du bébé, la métaphore biblique de tout le long-métrage … tout peut dérouter dans ce film. Je l’ai apprécié car je m’attendais à quelque chose d’aussi alambiqué mais j’ai été déçue car la première scène en dit bien trop. Mon avis est que cela reste volontaire car je n’imagine pas le réalisateur faire une aussi grosse erreur de mise en scène. Les acteurs sont bons, même si Jennifer Lawrence apparaît trop passive, malgré les louanges qui ont été faites à son égard.

D’après une histoire vraie

Je n’avais pas lu le livre, et j’aurais peut-être du. Commençant comme un thriller dramatique, le final apparaît bien décousu et le tout bourré d’incohérences néfastes au scénario. Les scènes sont assez épurées pour instaurer un climat lourd, mais trop, au risque de perdre en détails importants. Le film m’a perdue, mais pas pour de bonnes raisons.

D’Après une Histoire Vraie

Mon Garçon

Originale que cette idée du réalisateur Christian Carion (Une hirondelle a fait le printemps / Joyeux Noël) de tourner ce film alors que Guillaume Canet, le personnage principal, n’a aucune connaissance du scénario. Tourné en seulement six jours avec très peu d’acteurs – mais non des moindres – le film raconte l’histoire de Julien qui part à la recherche de son fils suite à son enlèvement. L’absence de script est bien traitée, même si on sent parfois quelques moments de mou. Je ne vais pour autant pas les critiquer négativement car ils permettent un réalisme bienvenu et une immersion vraisemblable dans l’action.

Ça

Je n’ai pas non plus lu le roman original de King, mais j’ai pu suivre les précédentes productions basées sur l’oeuvre. J’ai eu du mal à accrocher au mélange thriller / horreur / fantastique. Je suis pourtant habituée au surnaturel (vu mon quota de films d’exorcismes visionnés chaque année), mais l’aspect résolument fantastique du méchant n’a pas permis de me projeter dans l’histoire. Les effets spéciaux sont néanmoins très bien réalisés et les jeunes acteurs, surfant sur la vague du Stranger Things like, font preuve d’un bon jeu, malgré quelques écueils scénaristiques regrettables, mais liés au domaine de l’horreur.

Kingsman – Le Cercle d’Or

Kingsman – Le Cercle d’Or

Ayant adoré le premier volet, c’est avec plaisir que je suis allée voir le second. Jouant à fond la carte de la comédie et de l’action, le film est agréable de bout en bout, même si je l’ai tout de même trouvé bien long alors qu’il aurait sans problème pu être raccourci d’une demi-heure. Le tout reste du grand spectacle fait avant tout pour divertir, avec un humour british toujours au rendez-vous mais peut-être un peu moins vulgaire que lors du premier opus.

D’Éric Toledano et Olivier Nakache je n’avais vu qu’Intouchables (que j’avais apprécié sans réellement comprendre tout l’engouement lié à sa sortie). Le Sens de la Fête reste dans la même veine comique, mais sans vraiment se renouveler. J’ai beaucoup aimé le film mais on sent les gags rabâchés et les acteurs finalement cantonnés à leur style de jeu habituel. A côté de cela, la bande son est bien choisie et les décors filmés avec soin. Mais vu le rythme du film je me suis dit qu’ils auraient même carrément pu le tourner en un gigantesque plan séquence.

Épouse-moi mon pote

Je reprocherais les même tares à Épouse-moi mon pote, pour ce qui est d’user des ficelles qui ont déjà été utilisées par le passé dans leurs anciennes productions. Mais comme c’est une comédie qui fonctionne bien, cela reste cohérent de s’en servir à nouveau. Le film ne vole pas haut du tout mais c’est à la mode en ce moment, et si c’est ce que le cinéma comique français peut faire de mieux, je me dis que c’est toujours ça de pris. Si vous avez ri aux précédents films de Lacheau (Babysitting 1/2, Alibi) celui-là vous plaira aussi, même s’il n’en est pas le scénariste. Et il faut se préparer à le voir à l’écran car en 2019 ce sera lui Nicky Larson.

Jigsaw

Après six films de bon niveau et un septième qui s’est révélé être une sacrée bouse, celui-ci méritait toute mon attention. Je suis allée le voir par loyauté plus que par envie, surtout que je ne m’attendais pas à un chef d’oeuvre, bien au contraire. Finalement, il n’était pas si pire qu’on aurait pu l’imaginer. Les acteurs sont ceux de films d’horreur de série B mais cela en fait leur charme, les façons de mourir restent originales après les dizaines de meurtres qu’on a pu voir jusqu’à aujourd’hui et on a encore droit à un énième retournement de situation pendant les dernières minutes du film. J’avais beaucoup de doutes jusqu’à la moitié du film, avant de me prendre au jeu et de réaliser que la plupart des incohérences présentaient un résultat final assez pertinent. Loin d’être le meilleur de la saga, ce n’en est pour autant pas le pire.

Jigsaw

Même rengaine pour Happy Birthdead, qui semblait être de la grande lignée de ces films d’horreur nuls qu’on trouve plus facilement sur internet qu’en salles. HB surfe plutôt sur la vague d’I Wish et compagnie : moins de gore et plus de suspense, avec un soupçon de comédie, loin de virer vers le style Scary Movie. Le dénouement est sensé, mais beaucoup trop d’éléments divergents parsemés dans le film empêchent de véritablement l’apprécier. Au final, l’idée de base est sympathique (sans être originale) mais le traitement trop chaotique.

Justice League

Pas grand chose à dire au sujet de ce film si ce n’est que je commence à en avoir marre du MCU et du DCU (alors même que j’ai fait l’impasse sur beaucoup de leurs films one shot). On prend les mêmes et on recommence, qu’ils soient morts ou pas d’ailleurs. Les effets-spéciaux sont très beaux, les événements s’enchaînent, chaque pièce du puzzle se met en place … mais qu’est-ce que je me suis ennuyée ! Ça tire en longueur tous les quarts d’heure, entre les séquences comiques / émotives / analytiques, et on tourne en rond pendant une bonne partie du film. Je n’ai pas eu l’occasion de le voir en IMax, mais je ne suis pas sûre que ça aurait changé grand chose dans ma perception du long-métrage.

Paddington 2

Je ne m’étais pas déplacée en salle pour le premier (j’y vois peu de films d’animation) et ne l’ai vu que récemment à la télévision. J’ai particulièrement apprécié l’univers et la technique d’animation du fameux ourson. Avec Hugh Grant en méchant de l’histoire, ce deuxième film est encore plus émouvant (voire carrément triste par moments), même s’il utilise des blagues enfantines déjà utilisées précédemment. Pour autant, il parvient à faire sourire petits comme grands et nous permet, peu importe notre âge, de profiter encore un peu de la magie de Noël.

Paddington 2

Et finalement Le Bonhomme de Neige, que j’attendais depuis quelques temps puisque le trailer était disponible depuis la fin de l’été. Histoire intéressante, aspect thriller poussé, mais beaucoup d’éléments qui restent en suspens (le passé de Fassbender notamment). Ces éléments permettent d’assurer un certain climat lié à l’enquête mais ne trouvent jamais de réelle justification. La gestion temporelle des événements est également mal faite. J’ai mis du temps à faire la distinction entre les moments à l’instant T et les flashbacks, ce qui rend la compréhension de l’histoire assez ardue. Beaucoup de scènes assez longues également, pourtant portées par des cadrages élégants et des décors puissants. L’enquête est bonne, tout ce qui l’entoure nettement moins.