Mois: août 2009

L’état d’esprit des festivals …

… on ne le retrouve nulle part ailleurs.

Parler des heures durant avec de parfaits inconnus. Offrir à boire et à manger au premier venu. Ne pas connaître le groupe qui passe sur scène mais en profiter comme jamais. Venir avec un groupe d’amis et repartir avec ce même groupe ayant doublé en proportions. Ne pas avoir peur des hippies,  des métalleux, de leur coiffure ou de leur look. Les apprécier et devenir comme eux le temps d’une nuit. Dévaliser le stand de SOS SIDA. Manger un kebab à 4h passées. Déambuler dans le camping des festivaliers en suivant le son d’une guitare qui semble nous appeler. Trouver enfin la guitare et y jouer à son tour. Raconter des histoires grivoises ou sordides à la lueur du feu de camp fait avec des bouts de bois trouvés ça et là. Trinquer au muscadet dès que le soleil commence à poindre.
Et ne jamais, ne jamais dormir. Au risque de voir ce rêve disparaître une fois réveillé.

BOIRE POUR OUBLIER BOIRE POUR OUBLIER BOIRE POUR OUBLIER BOIRE POUR OUBLIER. DE BOIRE.

Michael.
Il aura bien fallu sa mort pour que l’on puisse enfin entendre ses succès en boîtes de nuit.

Je n’appartiens pas à ce monde prêt à claquer 80 euros pour une bouteille de champagne dégueulasse, sous prétexte de l’acheter sur place et la boire dans un carré VIP, sous les yeux de tous.
Je ne veux pas ressembler à ces filles qui font tout pour se faire voir en mettant leurs chaussures à talons hauts pour ensuite se plaindre des heures durant, d’avoir mal aux pieds.
Je ne veux plus appartenir à cet univers exubérant et préfère continuer de cracher sur tout ce que j’exècre : le rose, le Coca et les gosses.