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Une Foodie à l’Hippodrome de Saint Cloud

Les séminaires ça a du bon. Les séminaires de direction, c’est encore un autre niveau. L’occasion m’a été donnée en ce début d’année, de découvrir l’hôtel / restaurant Renaissance, Paris Hippodrome de Saint Cloud, mitoyen et quasi inséparable du Country Club attenant. Je connaissais déjà l’hippodrome de Saint Cloud, non pour y avoir assisté à des courses, mais pour participer chaque année au Salon des Terroirs, rassemblant des producteurs et éleveurs des quatre coins de la France, voire plus. Mais je n’avais jamais eu l’occasion de manger, et encore moins de dormir en ce lieu. L’hôtel Renaissance est un hôtel haut de gamme (appartenant à la chaîne Marriott), où le personnel est aux petits soins et où chaque pièce, de la chambre au hall d’entrée, en passant par les salles de séminaire ou le large coin piscine, vous montre à quel niveau ce point de chute est de grand standing.

Je ne vais pas vous décrire par le menu ma journée et demi en ces lieux, mais vais plutôt m’attarder, comme à mon habitude, sur la nourriture servie, que j’ai pu tester le temps d’un dîner, d’un petit-déjeuner et d’un déjeuner.

Ce n’est pas le cas dans tous les établissements luxueux mais ça l’est de plus en plus, à mon grand désarroi : des noms de plats et des plats eux-mêmes assez pompeux, qui cherchent plus à faire rêver qu’à véritablement ravir les papilles. La nourriture n’était pas mauvaise, loin de là, mais elle cherchait trop à sortir des sentiers battus, plus qu’à vraiment faire honneur à la bonne gastronomie, qui peut sans problème rester simple et haut de gamme à la fois. Je mets ici de côté le petit-déjeuner, continental, qui proposait tout ce que j’aime (céréales, viennoiseries, charcuterie, œufs, etc.) et toute une variété de produits salés et sucrés vous rendant prêt pour toute la journée.

Je suis plus critique quant aux autres repas. A préciser également qu’en raison de ma présence en mode séminaire, je me doute assurément n’avoir pas partagé la même carte que les convives ordinaires, en plus d’être réduite. De fait, c’est également la même carte qui nous a été proposée pour les deux repas. Carte qui était pour moi bien restreinte en termes de choix. La raison est bien simple et ne regarde que moi ; je n’arrive pas à manger de la nourriture crue, ce qui était fortement représenté sur notre carte. Effet de mode ou non, je ne saurais le dire. Je tiens également à être tout à fait honnête, mes collègues mangeant de tout n’ont pas le moins du monde été étonnés par les mets proposés, y trouvant facilement leur bonheur.

Bon je ne vais pas revenir sur tous les plats que j’ai mangés, mais en résumé : le velouté de butternut par exemple, j’en fais moi-même assez souvent à la maison pour vouloir en manger au restaurant, la raviole d’Obsyblue, que je n’avais jamais goûté de ma vie m’a laissé une mauvaise impression pour son goût de marée et sa cuisson peu poussée, grand bravo pour la pluma ibérique confite ainsi que le paleron de 72 heures façon bœuf bourguignon, très bien aussi le pavé de saumon et patates douces. Au final c’étaient surtout les entrées et les desserts qui m’ont moins ravie.

Je vous conseille toutefois le lieu, tant pour la beauté de l’hôtel et l’amabilité des hôtes, car je pense également que vous aurez une carte plus complète : je bavais complètement devant les assiettes des autres clients du restaurant.

Une Foodie à Chantilly [Le Château De La Tour]

Chantilly, et plus précisément Gouvieux, où se situe Le Château De La Tour.

Dans un cadre idyllique, qui fait tout de suite penser à un bel endroit pour effectuer des réceptions de mariage, l’hôtel / restaurant se situe à quelques kilomètres de Chantilly, en plein cœur de la forêt. Changeant de carte à chaque saison, le restaurant propose des produits frais et des assiettes copieuses, à tel point que j’ai fini mes assiettes pour éviter le gâchis, bien que j’étais calée. Cela étant peut-être relatif à l’abus de morceaux de pain avec le foie gras, les feuilletés en apéritif ou bien l’amuse-bouche. Je ne vais pas reprocher à un restaurant de fournir de la nourriture en quantité substantielle, mais il serait préférable de commander le dessert en fin de repas, et non au début, afin de voir si l’on a toujours faim à ce moment-là.

Hormis ce point, Le Château De La Tour est un ravissement pour les papilles. Le chef parvient à assortir les plats comme il se doit, aussi bien viandes que poissons, et même avec son plat végétarien. J’ai choisi comme accompagnement la suggestion des vins biologiques (un blanc et un rouge), qui se sont mariés avec simplicité et élégance à mes plats.

De gauche à droite sur l’image au-dessus (cliquez pour l’agrandir) :
– L’amuse-bouche à la caille et aux champignons
– L’emietté de tourteau aux légumes croquants, moutarde à l’ancienne (goût du tourteau bien prononcé et frais à souhait, sur un lit de betteraves)
– Le foie gras de canard maison, fruits rouges et vinaigrette vanillée (j’ai été juste un peu déçue des fruits rouges vinaigrés, préférant en général une touche plus sucrée pour accompagner un foie gras)
– Le dos de turbot rôti, riz vénéré aux pointes d’asperge
– La tartelette aux framboises, citron et éclats aux fruits rouges (qui s’est surtout révélée être une tarte au citron plus qu’aux fruits rouges)
– La tuile en dentelle, fraises et Chantilly

Et sur l’image ci-dessous, le cœur de filet de bœuf, pommes Dauphines et sauce au poivre vert (pommes Dauphine véritablement onctueuses et faites maison) :

Niveau prix des plats, ils sont à la hauteur de la nourriture servie, gastronomique, ce qui fait que je n’irai pas y déjeuner tous les jours non plus. N’ayant pas attendu les plats longtemps, j’ai véritablement apprécié le moment passé au Château De La Tour au point d’y avoir même fait le tour du parc après mon repas et acheté un des produits proposés à la vente à la réception, un savon fait main au thé vert, par Marie Papote, que j’utilise depuis lors. Une très bonne adresse à retenir lors d’occasions à fêter.

Une Foodie au Relais Saint Jacques [Châteauroux]

Ce n’était pas la première fois que je m’arrêtais déjeuner au Relais Saint Jacques, mais c’était ma toute première occasion de tester le combo dîner / nuit / petit-déjeuner. Retour sur cette rapide escapade à Coings, à proximité de Châteauroux.

La qualité des plats servis au restaurant est indéniable. Changeant au gré des saisons, la carte nous propose des produits régionaux et gastronomiques, aussi bien dans des formules onéreuses que tout à fait abordables. Le service est des plus rapides, et quand je dis rapide, je ne plaisante pas. Ce serait peut-être le petit bémol que je signalerais, car j’avais l’impression de ne pas respirer entre chaque service. Etant également arrivée assez tôt dans le restaurant, les serveurs n’avaient pas encore pléthore de tables et étaient prêts à intervenir à chaque occasion, attendant patiemment à côté de ma table. Ce qui peut être un chouia stressant quand on dîne à deux mètres de trois, voire quatre serveurs au garde-à-vous. Cela mis à part, qui n’entache en rien les mets en eux-mêmes (et en vrai je ne saurais leur reprocher de ne pas nous faire attendre), le restaurant parvient à faire salle comble, malgré sa localisation hors centre-ville. J’ai pour ma part craqué, entre autres, pour le foie-gras (comme d’habitude) et le pavlova en dessert.

Les chambres bénéficient de plusieurs portes (couloir intérieur et extérieur), permettant d’y dormir au calme, bien qu’on ne puisse pas lire de vidéos depuis sa clé USB directement sur la télévision en raison de réglages effectués par l’hôtel. Oui je sais j’ai l’air de pinailler, je vous rassure je n’ai pas passé ma nuit à inspecter le matériel. Le petit-déjeuner servi était bien copieux, proposant toute sorte de nourriture en libre-service, dont des gâteaux faits maison, le tout comprenant mets salés comme sucrés.

Le Relais Saint Jacques est une belle adresse où vous serez très bien reçus, que cela soit pour un repas ou pour la nuit. A noter également la présence de plusieurs espaces de chargement pour les voitures électriques sur leur parking, télé-surveillé. Un très bon endroit pour faire une halte sur l’aller ou le retour des vacances, ou lors d’un weekend escapade dans la région.

Une Nuit au Spa Le Dracy

Manger c’est bien, dormir ça aide aussi, mais si on ajoute un passage au spa entre les deux, c’est le bonheur à l’état pur pour passer un weekend relaxant. Vous pouvez trouver tout cela à l’hôtel Le Dracy, près de Beaune et de Châlon-sur-Saône.

A peine arrivée dans ma chambre, c’est avec plaisir que je découvre une petite terrasse semi-privative, sans vis-à-vis, ainsi qu’un peignoir et des chaussons pour me diriger droit vers le spa et ses dérivés. C’est à dire piscine, sauna, hammam et salle de sport. Très peu portée sur le sport, j’en ai profité pour bénéficier des services offerts par l’hôtel, essentiellement le sauna et le tapis de course tout de même, avant de profiter des en-cas et des bouteilles d’eau mis à disposition pour se revigorer entre plusieurs séances. A savoir que vous pouvez en outre passer d’une grande chaleur dans le sauna / hammam à une fraîcheur extrême grâce à la douche qui propose son seau d’eau glacée. J’y suis allée au mois de mars et il faisait encore frisquet, mais vous pouvez profiter l’été, en plus de la piscine intérieure et chauffée, de la piscine extérieure.

Vient ensuite le temps d’enchaîner avec le restaurant La Garenne, au sein même de l’établissement. La nourriture servie est d’un très bon niveau et permet de valoriser d’autant plus les produits régionaux. Je ne me souviens pas exactement de mes choix lors de ce dîner mais vous pouvez cliquer sur la photo pour bénéficier d’un bon agrandissement, qui pourra vous donner une idée, si ce n’est du goût, d’au moins la présentation distinguée qui est faite sur les plats.

Le Dracy est un bon établissement pour se reposer et profiter de la nature environnante, notamment les vignobles, mais qui permet également de bénéficier d’occupations bonnes pour la santé une fois rentré à l’hôtel, vous évitant de simplement farnienter devant la télé et pour changer des habitudes.

Une Foodie à Saint-Jean-de-Luz

Qui dit vacances dit également l’occasion de goûter la cuisine locale. Fort heureusement à Saint-Jean-de-Luz, vous trouverez votre bonheur tous les matins au marché aux poissons si vous êtes aussi fans que moi de la nourriture de la mer. Sinon, il y a aussi les restaurants gastronomiques de la ville, dont le restaurant Les Lierres, situé dans l’établissement de l’Hôtel Parc Victoria, et référencé au guide Michelin. Et en fin d’article une petite mention spéciale au Brunch House, qui m’a donné une excellente raison de me lever de bonne heure le dimanche matin.

Pour une fois, je vais également mentionner ici le décor du restaurant, qui a sa place à part entière dans ma critique gastronomique. Situé au cœur du parc privé Victoria, où vous trouverez oiseaux et chats en liberté, le restaurant bénéficie de plusieurs salles, dont, celle que j’ai choisie, au bord de la piscine de l’hôtel.

La carte comprend des mets variés et met aussi bien à l’honneur la viande que les poissons. Vous y trouverez également des indications mentionnant les plats sans gluten, végétariens ou omnivores. Je ne fais pas un mystère des prix qui sont visibles en zoomant sur la carte que j’ai jointe, mais également sur leur site internet. Ils sont en accord avec le haut de gamme du lieu et de la cuisine et ne sont donc pas surprenants.

Les plats servis sont fins et innovants, tout en restant dans le style de la cuisine traditionnelle. Pour prendre un exemple, le foie gras qui m’a été présenté n’était pas accompagné de figues, comme cela est bien souvent le cas, mais de poires. Permettant ainsi un joyeux mélange sucré / salé mais changeant des habitudes. Le personnel est aux petits soins, malgré un temps d’attente un peu long à la prise des commandes pour ma part, et la gestion globale du repas est très bien réalisée. Un bel endroit où se ressourcer donc, dans un cadre des plus agréables.


Comme précisé en début d’article, je vous touche également quelques mots à propos du Brunch House situé en bord de mer, à tel point que vous l’avez directement en face de vous à quelques dizaines de mètres de la plage seulement.

J’ai découvert ce restaurant en passant devant et en zieutant sur les assiettes des clients attablés. Renseignements pris, j’ai donc décidé d’y passer le dimanche matin suivant, afin de tester leurs produits.

Proposant des accompagnements, boissons et plats variés, The Brunch House met en avant des mets locaux mais pas que, et permet d’avoir une assiette bien remplie et diversifiée. Un passage obligé pour profiter de la mer au petit matin, même si les brunches peuvent être pris jusqu’à 15 heures.

Une Foodie en Martinique

Après les aventures d’une foodie en Guadeloupe et à La Réunion, escale professionnelle cet été en Martinique, à Fort-de-France principalement, mais pas que !

Ravie par ma virée culinaire de Guadeloupe (les sorbets coco bon sang, on y reviendra), un peu moins par celles de La Réunion où j’ai eu beaucoup de mal à manger « local », je me suis retrouvée pour deux semaines et demi, seule à Fort-de-France. Je précise le « seule » car je pense que j’aurais bougé plus si j’avais été accompagnée comme précédemment. Je me suis donc limitée à des lieux communs, représentant les restaurants et bars que j’ai préférés. On commence par le pire et on finit par le meilleur.


Le Dôme – Hôtel Karibea La Valmenière [Fort-de-France]

Oui désolée je commence direct et je mords la main qui me nourrit (ou tout du moins m’a logée) mais c’est un coup de gueule global. Entre le bar qui est fermé tout le weekend et le restaurant qui propose une carte où chaque plat a le même prix, ça ne va pas du tout. Et c’est le gros défaut des restaurants de la chaîne Karibea : proposer une formule avec des prix fixes, sans aucune flexibilité. Genre là c’est 23€ le plat, que vous preniez un succulent poisson ou une salade César. Si vous voulez seulement une entrée ou seulement un dessert (je ne blague pas, étant fan de dessert je fais souvent ça), hé bah vous pouvez aller retourner dans votre chambre pour grignoter des chips devant la télé. Je trouve ça véritablement déplaisant de me voir imposer un menu et un prix fixe aussi haut, tout le monde n’ayant pas des notes de frais illimitées.

J’ai dîné deux soirs au Dôme : le premier dimanche de mon arrivée où je n’avais pas envie d’aller bien loin, ne connaissant rien de la ville, et le second dimanche, où j’ai peiné à trouver un restaurant à Fort-de-France ouvert le dimanche (et les critiques de l’Hippopotamus ne me disaient rien qui vaillent). Les plats que j’ai pris étaient bons et bien présentés mais c’est hélas tout ce qu’il y avait autour qui m’a déçue. On ressent également beaucoup trop de zèle pour peu de choses au final, ce qui fait que je n’ai pas réussi à me sentir à l’aise au sein du restaurant, dans ces moments de calme entre chaque passage de la serveuse toutes les minutes pour savoir si j’allais bien. Next.

Boulangerie La Fée Sylda [Fort-de-France]

Mouais. Au début oui, puis en fait non. Presque 4 euros la part individuelle de pâtisserie, même à Paris (et archi fan de sucre) je paye rarement mes friandises aussi cher ! Je m’attendais donc à quelque chose de succulent. Hé bien non : trop sucré, peu de goût, très gras, cela me fait de la peine à dire mais j’avais l’impression de manger un dessert vendu dans le rayon pâtisserie d’un supermarché. Les sandwiches achetés à partir de 16 heures ne sont plus vraiment bons pour le dîner et doivent vraisemblablement être préparés très tôt pour toute la journée plutôt qu’au fil de l’eau.

Le Petibonum [Le Carbet]

 Expérience mitigée au Petitbonum car j’ai bu plus que je n’ai mangé. Ayant découvert et fortement apprécié le Babaorum (il viendra plus tard dans la liste, heureusement pour lui), j’ai eu envie de déjeuner dans un autre restaurant du même propriétaire. Avec sa plage réservée, ses transats et son look lounge destroy, je dois dire que le bar restaurant avait tout pour plaire. Sauf quand j’ai fini mon milkshake et que j’ai voulu déjeuner et qu’on m’a rétorqué que je n’avais qu’à le dire en arrivant, j’aurais eu de la place, là maintenant c’est complet. Sauf qu’aucun serveur ne m’a demandé si j’étais là pour boire un verre ou déjeuner. On m’a dit qu’on me mettait sur liste d’attente. Les cuisines étaient prêtes, j’avais faim, mais j’ai fini mon mojito et je suis repartie, ayant eu pendant ce temps-là trois fois le temps de manger puisqu’aucun client n’était encore arrivé pour déjeuner. Je suis ressortie passablement déçue et la larme à l’œil du peu de considération et d’esprit client dont a fait preuve l’enseigne, de quoi gâcher une journée de soleil. Je ne peux donc même pas critiquer la cuisine servie, qui restera pour moi un mystère. Boudiou que j’avais envie de ce burger.

Snack Élizé [Madiana]

Je ne pensais honnêtement pas qu’un fast-food arriverait si loin dans ma liste. Comparativement au Mac Goulou … Non raté, comme en Guadeloupe je n’ai pas succombé à l’appel de ce mets de choix. Bien qu’étant une enseigne de restauration rapide, le snack Elizé propose des plats typiques (lambis, poissons) et des accompagnements variés (lentilles, frites, riz …) : cela a suffi pour que j’aie une bonne image de l’enseigne. Je ne m’étendrai pas plus en détails sur la chaîne mais elle a le mérite de mettre en valeur les produits locaux, ce qui est un très bon point à mes yeux.


Et maintenant nous arrivons au trio de tête, à considérer comme les meilleurs restaurants où j’ai pu manger en Martinique.

Le Grand Bleu [Fort-de-France]

Guidée par mon client, j’ai découvert ce joli restaurant bien caché au fond de la carèneantilles à Fort de France. Le Grand Bleu est bien connu des habitués, moins des touristes, en raison de sa localisation discrète. On y mange bien, très bien même, des plats typiques et d’autres moins, comme le steak de kangourou bien tendre que j’ai choisi. Les accras pris en entrée étaient très bons, pas trop épicés comme c’est souvent le risque ici, et l’accueil ainsi que la prise en charge très honorable. Je ne me suis hélas pas plus attardée pour vous décrire en détails le restaurant et la carte mais je le mets dans le top de ma liste grâce à la qualité de la nourriture servie et à la vue qu’ont les clients lors de leur repas.

Le Hanoï [Fort-de-France]

J’ai découvert le Hanoï car il se trouvait être, avec le Babaorum, l’un des restaurants les plus proches de mon hôtel. Le Hanoï ayant en plus le bonus de posséder un parking pour les clients, ce qui est assez rare pour être souligné. Commençant mes journées très tôt, il m’était véritablement agréable de savoir que je pouvais y dîner dès 18 heures. Et ça ne traîne pas au Hanoï, à ma première visite : arrivée à 18h, prise de commande à 18h05 et servie à 18h10. Cette rapidité dans le service m’a fait douter quant à la qualité de la nourriture préparée mais j’ai été rassurée en commençant à manger.

J’avais lu sur les internets que les plats étaient copieux mais ayant vraisemblablement très faim je n’en avais pas tenu compte. Je me suis rendue compte de mon erreur en ayant pris des nems en entrée avant mon plat. Je n’ai pas réussi à finir le plat tellement j’avais à manger. Je me suis donc contentée les autres soirs de seulement un plat, ce qui était tout à fait suffisant pour moi. Le restaurant dispose d’une carte très variée avec des prix plus que corrects quand on compare avec les autres enseignes aux environs. Je confirme ce qui m’avait été dit de vive voix : sûrement le meilleur restaurant asiatique de la ville.

Le Babaorum [Fort-de-France]

Finalement mon coup de cœur de mon périple professionnel s’est fait pour le Babaorum. Proche de mon hôtel (ce qui a facilité ma découverte de l’endroit), j’ai également bénéficié de la coupe du monde et des événements organisés par le bar pour l’occasion pour aller voir de quoi il retournait. Le Babaorum est un bar / restaurant agréable et grand, qui propose une large variété de cocktails, très bien réalisés. Les prix peuvent être le point à améliorer (7€ le verre de vin hm) mais dans l’ensemble, on dispose ici d’un réel rapport qualité / prix et on sait pourquoi on doit payer un peu plus cher qu’ailleurs. La clientèle est un peu plus métropolisé que dans d’autres endroits, ce qui permet un vrai partage entre locaux et touristes.

J’avais quelques appréhensions avant d’y mettre les pieds car le restaurant interdit l’utilisation du téléphone portable en salle. Moi qui avais surtout besoin d’un endroit où je pouvais être bien pour travailler tout en me sentant en sécurité, j’ai heureusement réalisé que c’était une utilisation sonore (donc mails et textos ça passe). Et si vous souhaitez répondre à un appel, il vous suffit de vous rapprocher de la partie bar. Ici aussi les assiettes sont bien copieuses et vous en avez pour votre argent. Le personnel a toujours été des plus agréables avec moi, jusqu’à me prêter de l’anti-moustiques pour éviter que j’attrape une 47ème piqûre sur la jambe. Je recommande Le Baba, que cela soit pour venir prendre un verre ou pour déjeuner / dîner.


J’espère que cet article pourra vous être utile pour vos déplacements, personnels comme professionnels et que vous pourrez trouver, ce qui n’a pas été mon cas, sans doute en raison de la hors saison touristique et des sargasses, des sorbets coco faits directement à la sorbetière sur les plages, comme j’en mangeais tous les jours en Guadeloupe !