Mois: septembre 2009

Parce que les histoires d’Amour, c’est trop shōjo …

Dans son appartement, désespérément vide, il fond en larmes.
Cet endroit, rempli la veille d’une présence féminine, lui parait désormais insupportable et insupportablement dépouillé. Tiffen vient pourtant de reprendre le travail cette semaine, s’est mis à revoir ses amis, ses camarades ou encore connaissances, mais ne ressent aucune joie à l’intérieur de lui. Au contraire. Il voudrait tellement pouvoir s’appuyer sur une épaule réconfortante, son épaule, l’épaule d’Emma, mais il sait que ce ne sera pas possible avant un bon bout de temps.
A peu près à la même période, tous les ans, Tiffen endure, pendant plusieurs semaines jusqu’à plusieurs mois, un état de neurasthénie variant. N’ayant souvent aucun lien avec le contexte actuel de son état d’esprit mais pouvant voir ses dommages s’accentuer en fonction de ses préoccupations du moment. Variant de simples pensées noires et d’éternels regrets à des sanglots éclatant sans prévenir, allant sempiternellement crescendo. Cela faisait des mois qu’il n’avait pas pris de médicaments et il espérait ne jamais devoir y retoucher. Seulement voilà : côtoyer de trop près le bonheur ne rend que plus difficiles les moments où il s’éloigne de nouveau.
La mélancolie aidant, il ne trouve de motivation dans aucune des actions qu’il tente d’accomplir. Essaye de bouquiner quelques instants avant de se redevenir pensif. Tente de surfer sur le net avant que certains souvenirs ne lui reviennent en mémoire tels des boomerangs épineux et ensanglantés. Veut s’allumer une cigarette et se souvient du briquet perdu qu’Emma lui avait offert.
Il vient de recommencer à travailler mais ne pense qu’aux futures journées de temps libre qui lui permettront une nouvelle fois d’effleurer des doigts la quiétude et la volupté qu’il ressent lorsqu’il est avec elle.
Seulement cette fois-ci les journées libres ne suffiront pas. S’il veut la voir et se sentir près elle, il devra faire un aller sans retour.
On peut aisément se rapprocher de la Mort, plus rarement en revenir.

Life_by_SkiZy

Dans son appartement, désespérément vide, il fond en larmes.

Cet endroit, rempli la veille d’une présence féminine, lui parait désormais insupportable et insupportablement dépouillé. Tiffen vient pourtant de reprendre le travail cette semaine, s’est mis à revoir ses amis, ses camarades ou encore connaissances, mais ne ressent aucune joie à l’intérieur de lui. Au contraire. Il voudrait tellement pouvoir s’appuyer sur une épaule réconfortante, son épaule, l’épaule d’Emma, mais il sait que ce ne sera pas possible avant un bon bout de temps.

A peu près à la même période, tous les ans, Tiffen endure, pendant plusieurs semaines jusqu’à plusieurs mois, un état de neurasthénie variant. N’ayant souvent aucun lien avec le contexte actuel de son état d’esprit mais pouvant voir ses dommages s’accentuer en fonction de ses préoccupations du moment. Ceux-ci variant de simples pensées noires et d’éternels regrets à des sanglots éclatant sans prévenir, allant sempiternellement crescendo. Cela faisait des mois qu’il n’avait pas pris de médicaments et il espérait ne jamais devoir y retoucher. Seulement voilà : côtoyer de trop près le bonheur ne rend que plus difficiles les moments où il s’éloigne de nouveau.

La mélancolie aidant, il ne trouve de motivation dans aucune des actions qu’il tente d’accomplir. Essaye de bouquiner quelques instants avant de se redevenir pensif. Tente de surfer sur le net avant que certains souvenirs ne lui reviennent en mémoire tels des boomerangs épineux et ensanglantés. Veut s’allumer une cigarette et se souvient du briquet perdu qu’Emma lui avait offert à Disneyland.

Il vient de recommencer à travailler mais ne pense qu’aux futures journées de temps libre qui lui permettront une nouvelle fois d’effleurer des doigts la quiétude et la volupté qu’il ressent lorsqu’il est avec elle.

Seulement cette fois-ci les journées libres ne suffiront pas. S’il veut la voir et se sentir près elle, il devra faire un aller sans retour.

On peut aisément se rapprocher de la Mort, plus rarement en revenir.

Mylène Farmer + 11 Septembre 2009 + Stade de France … ( = Superbe Référencement Google)

Je ne comptais pas faire un article en guise de rétrospection comme Melou [url=http://melouzaza.skyrock.com/2623680488-Point-de-suture.html]ici[/url] mais la lecture de cet article a eu raison de moi.
Merci à elle toi pour la photo – superbe.
Je n’ai pourtant pas une superbe mémoire mais je me souviens de ce jour comme si c’était hier.
Depuis quelques années j’entendais sporadiquement Mylène à la radio, sans y prêter plus d’attention que ça.
Puis en 2001, à l’étage disques d’un grand magasin, entre des piles de CDs de Jean-Jacques Goldman, mon regard tomba sur celles mettant à l’honneur le double CD best-of de Mylène Farmer. J’avais alors 11 ans.
Je tombais alors sur une artiste que je connaissais peu mais qui éveillait soudainement en moi le mystère, l’inconnu et l’interdit.
Je suppliais ma mère de me l’acheter, celle-ci refusant illico : ce personnage énigmatique et bien trop sexe, mort & religion à son goût ne lui inspirait que trop peu confiance. Néanmoins, je parvins bien évidemment à me le procurer quelques semaines après.
Ce jour, pourtant anodin, me reste encore en souvenir avec une pleine mémoire des lieux, des dates, des musiques et des ressentis.
C’est donc ce vendredi 11 septembre dernier que je me rendis pour la seconde fois à un concert de Miss Farmer. Cette rousse flamboyante qui m’inspira maintes coupes de cheveux différentes.
Voilà la toute première occasion qui s’offre à moi de rentrer dans le Stade de France. Il n’est pas encore 18h – soit trois heures avant le concert – mais les dizaines d’entrées aux abords du stade sont déjà bondées. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, peu de rousses teintes et peu de gays extravagants. Enfin, trop extravagants.
Aux stands de goodies, des sacs, godemichés, parapluies, posters, tous à l’effigie de la diva de la soirée. Et quelle soirée. Et quelle diva ! Je repartirai avec un briquet. Les cafés des environs passent les tubes que nous connaissons tous, faisant monter de plus belle la frénésie ambiante.
Je franchis les entrées en même temps que des dizaines de personnes de tout âge (tous âges ?!).
Et puis l’attente, une attente de deux heures pendant lesquelles je bouquine, fume et attrape des fourmis aux jambes car il n’est jamais bon de rester trop longtemps en tailleur. Sur scène, un écran géant représentant tantôt des taches d’encre très freudiennes, tantôt un crâne shakespearien aux yeux frémissants de lubricité. A leurs côtés, des multiples poupées démantibulées dans des positions mi glauques mi suggestives.
20h, toutes les lumières du stade s’éteignent.
Bale de Rua, un groupe de danseurs et chanteurs brésiliens – très gay friendly – fait son apparition. S’en suit une demi-heure endiablée mêlant musique tribale entêtante et entrainante et chorégraphies en petits shorts moulants.
Le pré-show terminé, laisse la place à l’expectative. Par où la chanteuse va-t-elle arriver sur scène ? Parmi les réponses que j’entends autour de moi, je ne retiens que deux possibilités plausibles : se faire déposer en parachute depuis un hélicoptère ou atterrir sur scène à bord d’un OVNI. Quoique la seconde solution reste vraiment la plus crédible.
Après un remix très sonore de Sextonik dans nos oreilles, mais toujours personne à pointer le bout de son nez, je commence à sentir une pointe d’exaspération parmi certains fans ; parfois présents depuis une bonne dizaine d’heures. A 21h18, le vrai spectacle commence. La musique : parfaite, forte sans être ni assourdissante ni saturée.
S’ensuivent alors plus de 2h30 de concert sans interruptions si l’on met de côté les quelques interludes nécessaires aux changements de tenues, très Jean-Paul Gaultier. On retrouve pêle-mêle des bassistes déguisés en curés, les chœurs en religieuses et les danseurs en tutus roses, entourant Mylène, plus mutine que jamais, donnant fessées et claquements de langue à tout va.

Je ne comptais pas faire un article en guise de rétrospection comme Melou ici / clikclik mais la lecture de cet article a eu raison de moi.

mf

Je n’ai pourtant pas une superbe mémoire mais je me souviens de ce jour comme si c’était hier.

Depuis quelques années j’entendais sporadiquement Mylène à la radio, sans y prêter plus d’attention que ça.

Puis en 2001, à l’étage disques d’un grand magasin, entre des piles de CDs de Jean-Jacques Goldman, mon regard tomba sur celles mettant à l’honneur le double CD best-of de Mylène Farmer. J’avais alors 11 ans.

Je tombais alors sur une artiste que je connaissais peu mais qui éveillait soudainement en moi le mystère, l’inconnu et l’interdit.

Je suppliais ma mère de me l’acheter, celle-ci refusant illico : ce personnage énigmatique et bien trop sexe, mort & religion à son goût ne lui inspirait que trop peu confiance. Néanmoins, je parvins bien évidemment à me le procurer quelques semaines après.

Ce jour, pourtant anodin, me reste encore en souvenir avec une pleine mémoire des lieux, des dates, des musiques et des ressentis.

C’est donc ce vendredi 11 septembre dernier que je me rendis pour la seconde fois à un concert de Miss Farmer. Cette rousse flamboyante qui m’inspira maintes coupes de cheveux différentes.

Voilà la toute première occasion qui s’offre à moi de rentrer dans le Stade de France. Il n’est pas encore 18h – soit trois heures avant le concert – mais les dizaines d’entrées aux abords du stade sont déjà bondées. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, peu de rousses teintes et peu de gays extravagants. Enfin, trop extravagants.

Aux stands de goodies, des sacs, godemichés, parapluies, posters, tous à l’effigie de la diva de la soirée. Et quelle soirée. Et quelle diva ! Je repartirai avec un briquet. Les cafés des environs passent les tubes que nous connaissons tous, faisant monter de plus belle la frénésie ambiante.

Je franchis les entrées en même temps que des dizaines de personnes de tout âge. Et puis l’attente, une attente de deux heures pendant lesquelles je bouquine, fume et attrape des fourmis aux jambes car il n’est jamais bon de rester trop longtemps en tailleur. Sur scène, un écran géant représentant tantôt des taches d’encre très freudiennes, tantôt un crâne shakespearien aux yeux frémissants de lubricité. A leurs côtés, des multiples poupées démantibulées dans des positions mi glauques mi suggestives.

20h, toutes les lumières du stade s’éteignent.

Bale de Rua, un groupe de danseurs et chanteurs brésiliens – très gay friendly – fait son apparition. S’en suit une demi-heure endiablée mêlant musique tribale entêtante et entrainante et chorégraphies en petits shorts moulants.

Le pré-show terminé, laisse la place à l’expectative. Par où la chanteuse va-t-elle arriver sur scène ? Parmi les réponses que j’entends autour de moi, je ne retiens que deux possibilités plausibles : se faire déposer en parachute depuis un hélicoptère ou atterrir sur scène à bord d’un OVNI. Quoique la seconde solution reste vraiment la plus crédible.

Après un remix très sonore de Sextonik dans nos oreilles, mais toujours personne à pointer le bout de son nez, je commence à sentir une pointe d’exaspération parmi certains fans ; parfois présents depuis une bonne dizaine d’heures. A 21h18, le vrai spectacle commence. La musique : parfaite, forte sans être ni assourdissante ni saturée.

S’ensuivent alors plus de 2h30 de concert sans interruptions si l’on met de côté les quelques interludes nécessaires aux changements de tenues, très Jean-Paul Gaultier. On retrouve pêle-mêle des bassistes déguisés en curés, les chœurs en religieuses et les danseurs en tutus roses, entourant Mylène, plus mutine que jamais, donnant fessées et claquements de langue à tout va.

De cette soirée, un enchantement, un plaisir intense et la folie des concerts. S’éloigner de tous les soucis quotidiens le temps d’un soir. Avec Mylène en invitée d’honneur.
Non, ce n’était pas un article de groupie.

Les fantaisies Sacrilèges et les goûts cruels

En temps normal, étant ce qu’elle est, la ville de Deauville pourrait se résumer à des grands-mères sans petits-enfants, affadies, avec leur chien au bout de leur laisser Chanel. En toutes saisons, sauf le temps de quelques weekends. Un week-end comme celui-là, celui que je suis en train de vivre pour la 5ème année consécutive.

Car le temps d’une dizaine de jours s déroule le festival du cinéma américain, à l’opposé de celui du film asiatique, tenu chaque hiver en les mêmes lieux.
Durant ce laps de temps, nos chères grands-mères s’effacent quelque peu pour laisser la place aux plus jeunes, aux plus célèbres et aux (encore) plus aisés qu’elles. Parcourant de la plage jusqu’au centre ville, en passant par le casino et le célèbre hôtel Normandy, ils vagabondent, se montrent, sourient, cigares en bouche et robes jusqu’aux chevilles. Qu’il vente ou qu’il pleuve, le premier aussi souvent que le second, rien ne fera tanguer le tapis rouge installé pour l’occasion. Pas même H1N1.
Accoudés à la terrasse d’un restaurant lui aussi dépendant de la signalétique Lucien Barrière, nous regardons, le soleil en guise de parasol, ces touristes, ces journalistes, ces célébrités et ces inconnus guidant le mouvement des jours du festival. Au diable les boutiques régionales et autres originalités, il leur faut du beau, du neuf et du reconnu. Le night-club de Régine ne rentrant malheureusement que dans une seule de ces catégories.
Vient alors l’heure de se détendre, encore plus, l’heure où aucun film d’intéressant n’est programmé dans l’une des trois salles apprêtées pour l’occasion. Plutôt que de subir une nouvelle overdose de boutiques de luxe, nous enlevons nos chaussures et plongeons nos pieds dans le sable, brûlant et jouissif. L’atmosphère est ici superbement plus détendue et conviviale que dans tous les autres recoins de la ville. Normal, les gentilles demoiselles manucurées et sortant tout juste de chez le coiffeur ne viendront jamais affronter les éléments que sont le vent et l’eau salée du bord de mer.
Le soir tombe, c’est à présent l’heure de se plonger à l’intérieur d’une salle sombre deux heures durant. Voir des films qui ne sortiront au cinéma que dans plusieurs mois est on ne peut plus jubilatoire. Alors si en plus la salle est l’une des plus grandes et des plus belles de France avec ses 1600 personnes, de quoi pourrions-nous nous plaindre ? Des prix excessifs ? Assurément pas pour un festival huppé en ces lieux.
Il y a deux catégories de personnes à Deauville, celles qui sont admirées et regardées avec envie et délectation ; et les autres, celles qui regardent et admirent.
La vie se décide, rien ne nous empêche de faire partie de la catégorie qui nous sied et que nous regardons justement avec tant d’admiration.
Ce genre d’occasions, d’événements nous forge une personnalité, nous fait grandir et nous pousse à découvrir nos souhaits véritables ; négligés jusqu’alors ou inexistants auparavant.
Et puis surtout, savoir se satisfaire des moindres plaisirs … déguster une glace allongé sur la plage avec Marilyn Monroe en fond sonore.

Deauville

En temps normal, étant ce qu’elle est, la ville de Deauville pourrait se résumer à des grands-mères sans petits-enfants, affadies, avec leur chien au bout de leur laisse Chanel. En toutes saisons, sauf le temps de quelques week-ends. Un week-end comme celui-là, celui que je suis en train de vivre pour la 5ème année consécutive.
Car le temps d’une dizaine de jours se déroule le festival du cinéma américain, à l’opposé de celui du film asiatique, tenu chaque hiver en les mêmes lieux.
Durant ce laps de temps, nos chères grands-mères s’effacent quelque peu pour laisser la place aux plus jeunes, aux plus célèbres et aux (encore) plus aisés qu’elles. Parcourant de la plage jusqu’au centre ville, en passant par le casino et le célèbre hôtel Normandy, ils vagabondent, se montrent, sourient, cigares en bouche et robes jusqu’aux chevilles. Qu’il vente ou qu’il pleuve, le premier aussi souvent que le second, rien ne fera tanguer le tapis rouge installé pour l’occasion. Pas même H1N1.

Accoudés à la terrasse d’un restaurant lui aussi dépendant de la signalétique Lucien Barrière, nous regardons, le soleil en guise de parasol, ces touristes, ces journalistes, ces célébrités et ces inconnus guidant le mouvement des jours du festival. Au diable les boutiques régionales et autres originalités, il leur faut du beau, du neuf et du reconnu. Le night-club de Régine ne rentrant malheureusement que dans une seule de ces catégories.

Vient alors l’heure de se détendre, encore plus, l’heure où aucun film d’intéressant n’est programmé dans l’une des trois salles apprêtées pour l’occasion. Plutôt que de subir une nouvelle overdose de boutiques de luxe, nous enlevons nos chaussures et plongeons nos pieds dans le sable, brûlant et jouissif. L’atmosphère est ici superbement plus détendue et conviviale que dans tous les autres recoins de la ville. Normal, les gentilles demoiselles manucurées et sortant tout juste de chez le coiffeur ne viendront jamais affronter les éléments que sont le vent et l’eau salée du bord de mer.

Le soir tombe, c’est à présent l’heure de se plonger à l’intérieur d’une salle sombre deux heures durant. Voir des films qui ne sortiront au cinéma que dans plusieurs mois est on ne peut plus jubilatoire. Alors si en plus la salle est l’une des plus grandes et des plus belles de France avec ses 1600 personnes, de quoi pourrions-nous nous plaindre ? Des prix excessifs ? Assurément pas pour un festival huppé en ces lieux.

Il y a deux catégories de personnes à Deauville, celles qui sont admirées et regardées avec envie et délectation ; et les autres, celles qui regardent et admirent.
La vie se décide, rien ne nous empêche de faire partie de la catégorie qui nous sied et que nous regardons justement avec tant d’admiration.

Ce genre d’occasions, d’événements nous forge une personnalité, nous fait grandir et nous pousse à découvrir nos souhaits véritables ; négligés jusqu’alors ou inexistants auparavant.

Et puis surtout, savoir se satisfaire des moindres plaisirs … déguster une glace allongé sur la plage avec Marilyn Monroe en fond sonore.

Ce n’est pas de l’Alcoolisme, simplement de l’Oenologie !

Ce n’est pas de l’alcoolisme, simplement de l’œnologie !
Texte fait à l’origine pour mon blog puis (rapidement) détourné pour une critique des Gouttes de Dieu, puis finalement terminé pour paraitre ici.
Descendre dans des caves de Chorey-les-Beaunes pour sentir la douce humidité si caractéristique de ce genre d’endroits. Goûter les vins sirupeux et comparer les millésimes, tantôt liquoreux, tantôt secs. Ce monde n’est pas celui de l’alcoolisme, mais celui du plaisir, de la découverte et de la redécouverte. Une gorgée de vin peut à elle-seule me rappeler une journée bien précise, un souvenir heureux comme malheureux ou bien encore un lieu, que mon esprit liera toujours au goût si particulier du vin qu’il est en train de déguster.
Pas besoin pour autant de connaître toutes les appellations, tous les noms de domaines ou de propriétaires. Il suffit juste de se laisser porter par tous les sentiments que peuvent nous insuffler la robe, le nez et le goût si délicat d’un bon alcool. Le vin, à l’instar des spiritueux, a cet avantage de pouvoir changer radicalement selon les années et la météo, les conditions de mises à maturité, de conservation, et tout cela, sans même changer de vignoble.
Le plaisir d’attendre patiemment des années durant, parfois une dizaine, qu’un vin finisse de développer un goût puissant et inimitable n’a pas de prix. La tension n’est alors que plus vive et la peur de laisser échapper la bouteille ou se tromper de mets pour la déguster n’en est que plus féroce.
L’alcoolisme est tout le contraire. A savoir acheter des bouteilles de rosé à bas prix dans un supermarché pour les boire sur les quais de Seine en un quart d’heure. Ou encore mélanger des alcools puissants avec des  boissons toutes plus sucrées les unes que les autres pour cacher méchamment les degrés superflus. Je n’ai rien contre les spiritueux, il suffit simplement de les déguster sans artifices et sans vouloir se rendre malade à tout prix. Profiter d’une gorgée pure d’Absinthe avec un sucre légèrement flambé n’est pas de l’alcoolisme, juste une dangereuse passion.

Ce n’est pas de l’alcoolisme, simplement de l’œnologie

!

vin-espagne

Texte fait à l’origine pour mon blog puis (rapidement) détourné pour une critique des Gouttes de Dieu, puis finalement terminé pour paraitre ici.

Descendre dans des caves de Chorey-les-Beaunes pour sentir la douce humidité si caractéristique de ce genre d’endroits. Goûter les vins sirupeux et comparer les millésimes, tantôt liquoreux, tantôt secs. Ce monde n’est pas celui de l’alcoolisme, mais celui du plaisir, de la découverte et de la redécouverte. Une gorgée de vin peut à elle-seule me rappeler une journée bien précise, un souvenir heureux comme malheureux ou bien encore un lieu, que mon esprit liera toujours au goût si particulier du vin qu’il est en train de déguster.

Pas besoin pour autant de connaître toutes les appellations, tous les noms de domaines ou de propriétaires. Il suffit juste de se laisser porter par tous les sentiments que peuvent nous insuffler la robe, le nez et le goût si délicat d’un bon alcool. Le vin, à l’instar des spiritueux, a cet avantage de pouvoir changer radicalement selon les années et la météo, les conditions de mises à maturité, de conservation, et tout cela, sans même changer de vignoble.

Le plaisir d’attendre patiemment des années durant, parfois une dizaine, qu’un vin finisse de développer un goût puissant et inimitable n’a pas de prix. La tension n’est alors que plus vive et la peur de laisser échapper la bouteille ou se tromper de mets pour la déguster n’en est que plus féroce.

L’alcoolisme est tout le contraire. A savoir acheter des bouteilles de rosé à bas prix dans un supermarché pour les boire sur les quais de Seine en un quart d’heure. Ou encore mélanger des alcools puissants avec des  boissons toutes plus sucrées les unes que les autres pour cacher méchamment les degrés superflus. Je n’ai rien contre les spiritueux, il suffit simplement de les déguster sans artifices et sans vouloir se rendre malade à tout prix. Profiter d’une gorgée pure d’Absinthe avec un sucre légèrement flambé n’est pas de l’alcoolisme, juste une dangereuse passion.

I think I’ll wait another year …

La_Defense_10_by_Eddy_C

Je ne suis pas aussi courageuse qu’on le pense. Mais, mine de rien, la vie n’est pas aussi difficile quand je ne bois pas. J’ai mes amis et mes études. Je vais commencer à payer moi-même les factures. Je prends de la maturité et j’emmagasine des connaissances petit à petit.
Je vais attendre encore une année.
Je n’ai pas envie de me laisser rouiller et rendre les choses encore plus difficiles qu’elles ne sont. Et puis j’ai seulement 19 ans. Ma grand-tante est morte à 94. Ca me laisse encore un bout de temps si j’arrête de fumer.
Je pense que je vais attendre une année de plus.
Je ne veux pas laisser les Autres interférer. Mais je veux les garder auprès de moi, pour conserver le meilleur de tout ça. Les amis qui comptent sont ceux qui s’effacent mais il suffit simplement de prendre du recul pour comprendre. Pour les comprendre.
Mais je crois que je vais attendre encore un peu.
Tu disais que tu m’aiderais à reprendre de la confiance en moi mais je sais que ça prendrait bien trop de temps.
Je pense que j’attendrai bien encore une année.

Ce sera la meilleure et la plus belle année, à jamais.