Trop de slameurs en festival ?

Mais si les slameurs vous connaissez. Pas ceux qui récitent un texte avec une mélodie mais ceux sui surfent sur la foule, de dos comme de face, dans les concerts en extérieur. A la base limité à l’artiste lui-même qui pouvait se jeter dans la foule et se faire porter, c’est maintenant tout spectateur qui peut se faire hisser au-dessus des gens pour arriver jusqu’à la scène, au plus près de l’artiste et des vigiles qui récupèrent dans leurs bras à l’arrivée.

Alors ça a l’air beau comme ça, tout le monde a l’air hyper content, tout le monde est à la même taille, tout se passe bien. Mais dans les faits c’est moins ça et trop c’est trop.

Je suis retournée cette année au Hellfest, pour encore 4 jours de concerts et l’apothéose a eu lieu pendant le concert d’Iron Maiden. Sur la plupart des concerts de tête d’affiche il devait y avoir une quinzaine de slameurs en tout et pour tout, et ceux qui passaient ne passaient qu’une fois. Pour Iron Maiden c’était du jamais-vu pour ma part. Rien qu’à partir de la deuxième chanson seulement, je me suis retrouvée à devoir porter entre 10 à 15 personnes par chanson. Ca défilait continuellement, avec ce que cela comprend de risque de se prendre des coups de pied, des coups dans la nuque (car évidemment ils viennent de derrière donc on ne peut pas les voir venir quand on ne s’y attend pas) ou encore simplement de se voir le spectacle gâché. Car je me suis rendue compte rapidement que depuis le quasi début je n’avais ni écouté le show, ni regardé ce qu’il se passait sur scène tellement nous devions tous faire passer des gens et regarder derrière nous pour prévenir plutôt que guérir.

Le public autour de moi était énervé (ou apeuré, comme cette femme enceinte qui ne s’attendait pas à un tel déferlement). Nous n’en pouvions plus et c’était toujours les mêmes qui défilaient et revenaient à l’infini. J’en ai vu certains se faire griffer volontairement, se faire prendre des affaires (du téléphone, aux lunettes, aux chaussures) pour que les slameurs arrêtent. Et malgré une bagarre ils ont continué, quasiment jusqu’à la fin du concert.

Crédit Photo Iron Maiden

De mon côté, qui était à peu près au cinquième rang parmi des dizaines de milliers de spectateurs (pour ceux qui me connaissent on parvient même à me voir sur la photo !), je suis allée jusqu’aux grilles devant la scène (comme j’ai pu, car on m’a insultée en pensant que je venais gruger) pour me faire exfiltrer – en sueur et avec des bleus futurs – par les vigiles, qui m’ont soulevée et sortie de cet enfer. Seulement à la moitié du concert. Merci à eux et aux personnes de la sécurité qui se sont souciées de moi à l’arrivée.

Les slameurs m’ont gâché le concert d’un des groupes les plus connus et attendus qui soient. Et ils l’ont fait pour les centaines de personnes qui étaient sur leur chemin. J’ai cherché des articles sur le sujet, du point de vue de celui qui subit, mais c’est sans en avoir trouvé que j’ai choisi de pousser ce coup de gueule aujourd’hui contre ceux qui ne respectent pas les spectateurs et fans, qui souhaitent simplement apprécier la communion avec l’artiste plus qu’avec les pieds des inconnus.

Une Foodie à Bordeaux

J’étais allée à Bordeaux une fois, et pour des raisons professionnelles. De la ville, je n’avais vu que la gare et le parc des expositions, pourtant sur deux jours. Cette injustice est maintenant réparée puisque j’ai pu goûter quatre restaurants sur les trois jours de mon périple, dont l’un des meilleurs de la ville …

L’Observatoire du Gabriel

Je commence par le plus grandiloquent car je l’ai testé le premier jour. Grandiloquent car #gastronomique #étoilé #menuà10plats Oui, vous avez bien lu, j’ai pris le menu à 10 plats (sans compter l’apéritif et les mignardises offertes pour le dessert qui ont fini en doggy bag pour en profiter un peu plus tard). L’observatoire du Gabriel est le genre de restaurant où vous avez autant de salariés que de spécialité : un pour nous expliquer la carte, un pour le vin, un pour les fromages, etc. Le repas était un vrai régal que je vais vous exposer en photos plutôt que de rentrer dans les détails.

A noter que c’était la toute première fois de ma vie (j’avoue avoir pourtant visité nombre de beaux restaurants) que je voyais une cave à fromages. Dans une salle hermétique, réfrigérée et à vitres transparentes, je suis allée pointer du doigt les fromages que je voulais retrouver dans mon assiette. Une expérience incroyable.

Bô-tannique

Comme à Paris, je profite de mes virées en plein milieu de la semaine pour bénéficier de menus à des prix bien plus abordables que le soir ou le weekend (voyager en semaine ça a vraiment tous les avantages). Bô-tannique m’a permis de profiter d’une entrée et d’un plat, tous les deux du jour, pour une somme tout à fait correcte.

Et la seule chose qui m’a fait éviter le dessert est que je voulais savourer un cannelé Baillardran juste en face. Ajoutez à cela un bon verre de vin du bordelais bien rempli et vous aurez un déjeuner qui contient tout ce qu’on pourrait vouloir y trouver. Service rapide, efficace et accompagnant une nourriture typique, un must eat !

Bibibap

Je connais peu la cuisine coréenne mais je sais qu’elle est à mon goût. Il faut dire que j’adore la nourriture asiatique mais que je ne mange simplement pas de cru. Je vais donc privilégier les brochettes au fromage ou maki avocat aux sushis et les bobuns cuits ou aux légumes. Je me suis donc goinfrée de street food coréenne accompagnée de la bière qui va bien. Je venais de finir libre d’un escape game il fallait fêter ça. Le bibibap est un plat typique coréen composé de riz, de légumes marinés, de viande, de sauce et d’un œuf ; ce qui peut se rapprocher des bobuns qui sont plus répandus en France. Je me suis forcée pour faire honneur au plat, non car ce n’était pas bon, loin de là, mais car là aussi c’était assez copieux. Service rapide, cocktails originaux : une image vaut mieux que mille mots, vous connaissez le dicton.

La Tupina

De la nourriture du sud-ouest comme je l’aime ! La Tupina est également un restaurant gastro qui propose des menus abordables pour le déjeuner en semaine. Je n’ai pas craqué pour le plat du jour mais ai foncé tout droit vers le cassoulet fait maison qui m’a nourrie pendant plusieurs repas au final. En effet, les quantités étaient fort copieuses et il m’aurait été intolérable de gâcher un tel plaisir. Direction à emporter pour en profiter une fois retournée à Paris.


Je ne vous cache pas avoir pris quelques kilos pendant mon séjour de seulement trois jours à Bordeaux. Mais entre les restaurants que je vous ai cités, les goûters pris tantôt chez Baillardran et à la Toque Cuivrée et le buffet gargantuesque proposé par l’hôtel Mercure les deux réveils que j’ai faits chez eux, ce n’était qu’un juste retour de bâton. J’espère que vous trouverez votre bonheur parmi ceux que je vous ai cités, tous assez différents finalement.

Exposition Machu Picchu et les trésors du Pérou

Continuant mes habituelles sorties culturelles, je suis allée découvrir au Palais de Chaillot ce weekend l’exposition dédiée au Machu Picchu et les trésors du Pérou. Je n’étais d’ailleurs jamais allée dans ce musée, basé à Trocadéro, en face de notre illustre Tour Eiffel.

J’ai trouvé le prix des billets quelque peu excessif (24€ pour un plein tarif et 22 pour les tarifs réduits …) mais je me disais que l’exposition allait valoir le coup. En effet, elle mêle salles d’exposition à scènes interactives avec agréabilité, nous permettant de visionner des vidéos et de ressentir l’environnement comme si nous y étions, grâce à des décors somptueux. En revanche je suis vraiment restée sur ma fin car (et j’ai lu tous les panneaux et toutes les vitrines !) je suis ressortie de là en une heure pile poil.

J’ai eu un sentiment de manque car la dernière partie de l’exposition se focalise sur la construction du Machu Picchu et je pensais qu’on verrait plus de choses sur le bâtiment et les lieux en eux-mêmes alors qu’en fait c’était la dernière salle, merci au revoir, n’oubliez pas de passer par la boutique et de devoir faire tout le tour du musée pour revenir dedans si vous aviez du laisser votre casque de vélo à la consigne.

C’est donc un chouïa déçue que je suis ressortie de là, bien que l’exposition ait mis en avant des pièces et des tenues incroyables. Je vous conseille de la voir si vous êtes passionné par cet univers mais moins si vous vous attendez à une expérience plus immersive (il y a bien une salle de réalité virtuelle pour compléter la visite mais elle est en supplément de 15€ ; les audio guides aussi sont en surplus de 7€ !).

Du 16 avril au 4 septembre 2022
Cité de l’architecture & du patrimoine – Palais de Chaillot
1, place du Trocadéro et du 11 Novembre
75116 Paris – France

Sephora Collection X MarionCaméléon

Rapide review sur l’une des palettes les plus en vue du moment : celle faite par MarionCaméléon, en partenariat avec Sephora.

Pour pouvoir avoir cette palette, il fallait 1. être disponible à 18h lors du lancement sur l’e-shop Sephora 2. être rapide comme l’éclair 3. ne pas désespérer et persévérer. En effet, je ne vais pas revenir dessus dans le détail mais en raison des faibles stocks et de l’événement en question, le site Sephora s’est tellement fait dévaliser qu’il a disjoncté. Pages qui ne s’affichaient pas, paniers vides, mauvais affichages des stocks / rupture, paiements réalisés mais plus aucun produit disponible pour la livraison … le lancement de la collection a été chaotique mais en contrepartie un grand succès.

C’est donc avec joie que j’ai reçu en revenant d’un petit séjour à Bordeaux, ma palette tant attendue. Je suis aussi dithyrambique que les critiques qui ont été faites sur la palette depuis sa mise en ligne. L’harmonie des couleurs est monstrueux, la qualité est au rendez-vous et le nombre de fards est plus que suffisant. Ce que j’apprécie chez Marion, c’est son aptitude à mettre en avant des tutos faciles à réaliser (ok, sauf pour Halloween) et expliqués dans le détail. Ce qu’elle a d’ailleurs fait en particulier pour cette palette, avec près d’une dizaine de looks différents à réaliser.

Pour un prix plus qu’abordable (35€ de mémoire ; soit moitié moins que les palettes de Martine, même si j’ai également aimé la qualité du maquillage proposé), je suis vraiment ravie de l’avoir en ma possession et vais en prendre grand soin. Il n’y a normalement pas de restock prévu, mais on ne sait jamais, Sephora devrait peut-être y réfléchir à deux fois pour éviter que certains magouilleurs aient l’idée de filer directement sur Vinted.

News Avril 2022

Honte à moi je n’ai rien écrit de tout le mois de mars. Shame, je l’avoue.

Mais ! J’ai fait plein de choses en mars, du salon international de l’agriculture à un séjour à Bordeaux, en passant par une semaine à la montagne et plusieurs jours au festival international de la BD d’Angoulême, je n’ai pas vu le temps passer.

Ajoutez à cela plus d’une dizaine de films vus par mois, dont vous pouvez comme à l’accoutumée retrouver mes reviews condensées sur le blog de Séries de Films. Heureusement que les concerts ne reprennent qu’en mai, que je puisse souffler quelque peu avant Les Rabeats, Indochine, Iron Maiden, Lady Gaga …

Bref vous l’aurez compris je n’arrête pas et si je peux vous parler de quelques news ça sera :

  • Incroyable expo sur Thierry Mugler au musée des arts déco de Paris (je n’y avais d’ailleurs jamais mis les pieds et il faut dire que ça vaut le coup ; vous avez jusqu’à la fin du mois pour y aller)
  • Il faut que je prépare un article Foodie à Bordeaux au regard des restaurants de fou que j’ai pu tester
  • Je continue de lire des vieux classiques que je n’avais jamais lus jusqu’à présent : Dracula c’est bien
  • Mon activité de freelance fonctionne du feu de Dieu : moins de place pour les loisirs sur les prochains mois mais c’est pour la bonne cause (celle du portefeuille)
  • Cela fait plusieurs années que je suis utilisatrice du site Ipsos I-Say qui permet de participer aux sondages publiés en France tout en gagnant des bons d’achats et je vous conseille également Swagbucks, qui permet (option non disponible sur Ipsos) de transférer son solde de points directement en argent sonnant et trébuchant via Paypal (en deux mois j’ai gagné plus de 50€, à raison d’une ou deux enquêtes par jour en moyenne) > plus de détails sur mon vieil article :3

Cela fait déjà pas mal de news même si je sais que j’en oublie. Ma to-do list est grande mais je suis ravie d’avoir autant à faire et à voir.

A très bientôt pour la suite …

Les Franciscaines à Deauville

Véritable lieu dédié à la culture en périphérie de Deauville, le bâtiment des Franciscaines aura mis des années à être rénové mais le résultat en vaut la chandelle.

Ayant un logement à une vingtaine de mètres à vol d’oiseau des Franciscaines, j’ai pu suivre l’évolution des travaux et la phase tant attendue d’ouverture, qui a eu lieu en mai 2021, pour caler au mieux au drôle d’agenda de cette drôle d’année. Pour autant, les 400m² du lieu restent en perpétuel renouvellement car en 2022 les Franciscaines ont également fermé leurs portes quelques semaines le temps de se refaire une beauté et de mettre à jour de nouvelles collections.

Vous trouverez également un lieu de restauration (où on peut boire une bière à deux mètres de Monsieur Augier), avec des tables et transats en intérieur comme extérieur quand le temps s’y prête. A noter que ma bière était artisanale et du Calvados, comme la totalité de ce qui est vendu comme nourriture et boisson au Réfectoire. La place centrale des Franciscaines vaut le coup d’oeil, avec son architecture mi-moderne mi-authentique, comme c’est également le cas de tout le cloître et de la chapelle. La place centrale vous permet de découvrir les nouvelles acquisitions (les livres sont neufs ils me font baver, tout est beau, tout est rutilant) des livres, des DVD, des magazines … N’étant pas une enfant je n’ai eu qu’une vue sommaire du Fablab mais j’ai bien noté la présence d’un grand nombre de jeux de société, pour petits et grands, que j’ai hâte d’emprunter.

J’ai pris l’abonnement aux Franciscaines l’an dernier mais je ne sais pas si je le reprendrai à nouveau. Ne résidant pas de manière principale à Deauville, j’utilise au final peu le système d’emprunt des livres et autres produits, car le délai pour rendre ne me permet pas d’avoir la flexibilité nécessaire dans mes déplacements. Et hormis l’entrée gratuite pour aller voir l’exposition André Hambourg (où clairement ils avaient abusé sur la climatisation, je n’ai pas pu y rester plus de dix minutes) et de petites réductions sur les autres expositions ou conférences, je n’y ai pas trouvé mon compte. Disons que j’ai ajouté ma pierre à l’édifice pour l’année de lancement ! Sachez que vous pouvez tout à fait consulter les revues et livres sur place sans abonnement.

Je tiens également à mettre en avant la qualité des ouvrages présents (Thilliez, Chattam, Senecal … pour ne citer qu’eux, étant fan de polars) et en grand format. C’est également représentatif des autres collections où vous trouverez un nombre considérable d’ouvrages sur des thèmes génériques et spécifiques : les chevaux, Deauville, etc.

Longue vie aux Franciscaines qui permettent de donner plus de poids à un quartier de Deauville jusque là moins fréquenté (même si en échange les horodateurs ont fleuri partout) et qui a bénéficié de véritables aides pour proposer de la culture et des événements de qualité à tous.