« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »

Je fais assez peu de publicité, surtout quand il s’agit de sujets liés à la politique, mais je vais faire ici une exception à la règle. Pour la simple et bonne raison que c’est un sujet qui transcende la politique et également qui se doit de toucher le maximum de personnes possible. Amie d’Arash Derambarsh, que j’ai rencontré via le Cherche Midi, et pour qui je suis devenue colistière et community manager au sein d’une association (de) commune, Courbevoie 3.0, je viens vous parler aujourd’hui de l’énorme gâchis alimentaire qui se fait en France et des projets pour contrer ces faits déplorables. Pour plus d’informations sur Arash et la cause qu’il soutient, je vous conseille l’article de France 24 à lire ici.

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Tout le monde (ou presque) est aujourd’hui au courant des pertes alimentaires énormes créées par l’industrie alimentaire et les grandes surfaces. Pour réduire cela au maximum, Arash a mis en ligne la pétition pour dire stop au gâchis alimentaire en France. Après quatre mois de mise en ligne (et non de lutte, qui avait commencé bien avant) et plus 210 000 signatures plus tard, l’Assemblée Nationale a voté, le 21 mai 2015, à l’unanimité, les amendements à la loi sur la transition énergétique qui rendent désormais obligatoires le don par les supermarchés de leurs invendus alimentaires à des associations caritatives.

C’est une belle victoire, une énorme victoire, mais ce n’est pas encore suffisant. De fait, la pétition a été lancée à l’international en soutenant le même projet de loi pour l’Europe. Près de 632 000 soutiens ont été apportés jusqu’à présent, ce qui est également énorme, mais pas assez, compte-tenu de la logique et de l’humanité que prône un tel projet. Si j’en fais la publicité aujourd’hui, c’est que ce projet n’est pas politique, n’est pas marketing et n’est surtout pas irréalisable : c’est un projet humain. Aidez-nous, aidez-les, soutenez cette cause qui est si évidente qu’on ne devrait pas avoir besoin de se battre pour la légitimer. A savoir également qu’Arash sortira en octobre prochain son Manifeste contre le gaspillage, qui devrait permettre au plus grand nombre de réaliser l’ampleur de la catastrophe, mais aussi les moyens d’y faire face.

6 commentaires

  1. article qui me parle evidemment car c’est le coeur de mon métier mais j’aimerais tout de même souligner que oui il y a tous ces industriels qui remplissent leurs rayons mais parce que nous (enfin eux) consommateur, ne comprennent pas de voir des rayons vides et surtout, que c’est la sortie du samedi de faire ses courses et donc de jeter tout ce qui reste dans le frigo (21 kg/hab/an). Et si on veut aller un peu plus loin, je conseille de lire « le livre noir de l’agriculture ». Quand on arretera de bouffer de la merde, on arretera de jeter car tous ces peknos veulent des tomates bien rondes, bien rouge, ou des pommes bien calibrés, c’est aussi le consommateur qui pousse à ce gaspillage.

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  2. Je suis tout à fait d’accord avec toi. Ayant la chance de pouvoir cultiver mes propres fruits et légumes, je suis habituée à manger des aliments qui ne ressemblent en rien à ce qu’on trouve en supermarché, qui pourraient être qualifiés de « difformes ». J’ai vraiment honte de voir une grande majorité de consommateurs s’offusquer de ne pas avoir de « beaux » fruits et légumes, car c’est le goût qui importe, et ils devraient se rendre compte que la différence est là et qu’ils perdent beaucoup à s’attacher à l’apparence.

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