The Social Network

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Sorti il y a tout juste un mois (oui je sais, pour une fois j’ai pris mon temps vu que je suis allée le voir hier), The Social Network est mon coup de cœur de ces derniers mois. David Fincher (réalisateur de Seven et Fight Club pour les plus connus) parvient à nous captiver pendant deux bonnes heures sur le deuxième site le plus consulté au monde après Google : Facebook, le tout avec des acteurs en pleine ascension tels Jesse Eisenberg (Bienvenue à Zombieland, dont le deuxième est prévu pour 2011), Rooney Mara (attendue pour jouer Lisbeth Salander dans la saga Millénium remixée à la sauce américaine, avec là aussi Fincher en réalisateur), Andrew Garfield (Boy A) et … Justin Timberlake. Les dialogues sont de pures perles qui permettent d’allier ce genre de biopic à une vision totalement romancée, comme si l’on se voyait raconter une histoire qui découle sans faux pas (à part un léger anachronisme) ni temps mort. Tout semble impeccable, les acteurs au même titre que les décors et les actes en eux-mêmes, mais sans que cela ne soit dérangeant, sans que cette perfection ne soit trop clinquante. J’ai beau adorer le cinéma et me manger un nombre inconsidérable de films, je reste assez lamentable lorsqu’il s’agit d’en faire la critique, je vous dirais donc simplement d’aller voir le film si cela n’est pas encore fait.

Et pour ceux qui l’ont justement vu et se posent la question, la star de cinéma qui fut promue à Harvard la même année que Mark Zuckerberg n’est ni plus ni moins que Natalie Portman. A noter aussi qu’un seul acteur (Armie Hammer) donna son visage aux jumeaux Winklevoss, pourtant joués par deux personnes distinctes. Et puis Andrew Garfield est toujours aussi mignon que dans mes souvenirs, ce qui fait que je rechigne de moins en moins à le voir endosser le costume de Spiderman à la place de ce cher Tobey Maguire.

Gage: Mr. Zuckerberg, do I have your full attention?
Mark Zuckerberg: [stares out the window] No.
Gage: Do you think I deserve it?
Mark Zuckerberg: [looks at the lawyer] What?
Gage: Do you think I deserve your full attention?
Mark Zuckerberg: I had to swear an oath before we began this deposition, and I don’t want to perjure myself, so I have a legal obligation to say no.
Gage: Okay – no. You don’t think I deserve your attention.
Mark Zuckerberg: I think if your clients want to sit on my shoulders and call themselves tall, they have the right to give it a try – but there’s no requirement that I enjoy sitting here listening to people lie. You have part of my attention – you have the minimum amount. The rest of my attention is back at the offices of Facebook, where my colleagues and I are doing things that no one in this room, including and especially your clients, are intellectually or creatively capable of doing.
[pauses]
Mark Zuckerberg: Did I adequately answer your condescending question?

The Social Network

4 commentaires

  1. Pour l’avoir vu c’est vrai qu’il est pas mal, même s’il faudra probablement que je le rematte avec des sous-titres vu la vitesse particulièrement importante à laquelle ils parlent à certaines occasions… Parait que c’était un choix du réal de vouloir faire de telle sorte que les acteurs parlent si vite ^^ »
    Mais ouais, j’imagine qu’à la fin on a deux cas de figure, soit on admire Zuckerberg pour son audace soit on le déteste parce qu’il n’hésite pas à marcher sur le dos des autres pour arriver là où il est aujourd’hui. Et perso, je dois avouer que malgré tout ce qui fait de lui un personnage détestable, je ne peux m’empêcher de l’admirer quand même (au moins un peu). Après tout, on n’arrive pas là où il est sans faire quelques sacrifices et c’est pas la première fois qu’on voit un parcours du genre.

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    1. Sale tipiak !

      Pour la vitesse des dialogues, je ne peux qu’acquiescer, les sous-titres passant extrêmement rapidement eux aussi. Je reste assez partagée quant au perso de Zuckerberg (qui a bien gueulé sur le scénario du film, le faisant passer pour un sale rapace piqueur d’idée, dont sa défense confirmait au passage qu’il est bien tel qu’on le décrit dans le film) et même si ses arguments se valent il n’en reste pas moins un petit profiteur qui s’est bien fait aider par son talent.

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