2018

Deauville Film Festival : 10 septembre 2019

 Normalement, la journée la plus froide de la semaine – ce lundi – est derrière nous ! Ce n’est pas que je passe le plus grand de mon temps à l’extérieur, bien au contraire vu le contexte, mais je ne serais pas contre passer un peu de temps à me promener sur la plage (ce sont quand même mes vacances estivales mince !).

Je pensais vraiment voir tous les films en compétition mais je ne suis sciemment pas allée voir Bull ce matin. Il y était question d’un ancien torero dans un quartier défavorisé, et franchement ça ne faisait pas vraiment partie de mes aspirations. J’essaye d’être le plus ouverte possible et c’est également cela que j’apprécie et j’admire dans un festival : pouvoir voir des films différents, être surpris et sortir de ses préférences. Pour autant, j’ai préféré aller voir le second festival du coin qui se déroule en même temps : le festival Off-Courts de Trouville, dédié aux courts-métrages.

Bon en fait, ça c’est ce que j’avais écrit ce matin en me levant. Mais motivée par l’esprit du festival (et réveillée tôt comme d’habitude), je suis allée faire quelques emplettes à Trouville, suis passée vers Off-Courts (mais les courts-métrages sont plutôt diffusés l’après-midi, en même temps que les films en compétition à Deauville) et ai pris le bac pour rallier Deauville. Il était peu de temps avant la diffusion de Bull et j’ai donc décidé d’aller assister à la projection.

Avant d’aller plus loin, je suis très fière de vous annoncer qu’à défaut d’avoir trouvé un tableau peint avec un goéland argenté, j’ai pu me procurer à l’Office de Tourisme de Trouville une peluche de mouette. C’est un bonheur simple à mes yeux que je souhaitais souligner.

Bull

Bien que la réalisatrice n’ait pu être présente, cette dernière nous a toutefois laissé une petite vidéo de présentation de son long-métrage. Centré comme je le disais précédemment sur le milieu des toreros (que j’avais dans ma tête confondu avec la corrida, ce qui faisait que je ne voulais pas aller le voir), le film ne montre jamais de passages avec de la cruauté envers les animaux. Il nous parle du rapprochement de deux êtres que tout oppose : les passions, l’âge, le sexe, la couleur de peau. Mais chacun va donner un sens à la vie de l’autre, apprendre à le découvrir, ainsi que ses aspirations et ses blessures. Comme le film suivant, c’est un film « tranches de vie », ce qui n’est pas du tout mon domaine de prédilection. Le film, tourné à Houston, est beau sur le fond, et peut être une leçon de vie pour des adolescents qui se cherchent, mais je n’ai pas franchement réussi à ressentir les émotions des personnages et il m’a laissé de marbre.

Mickey And The Bear

Après un opening bien punchy et les éléments mis en place (une lycéenne qui travaille dans un atelier de taxidermie pour rapporter de l’argent à la maison et qui vit avec son père, ancien Marine accro aux médocs), on se rend vite compte que le film reste creux dans sa globalité. Le thème de l’addiction est vite mis au second plan et ne semble pas être réellement le sujet du film. J’aurais plutôt pensé à un syndrome de Stockholm et à la vie de tout adolescent devant jongler entre les études, un petit boulot et un ou deux parents spéciaux.

Les scènes charnelles présentes à plusieurs reprises pendant le film sont toutes évoquées avec pudeur, qu’elles soient pleines d’amour ou d’horreur. Mickey And The Bear peut avoir la volonté de nous sensibiliser au sujet de l’addiction médicamenteuse, réel problème aux Etats-Unis, mais ne réussit pas forcément à aborder le point avec explications et ouverture. Comme pour Bull, je suis restée assez neutre pendant la projection, jusqu’à la fin, poignante, sans pour autant que cela ne sauve le film à mes yeux.

J’espère rattraper le coup ce soir, car (et c’est pourquoi je poste mon article si tôt aujourd’hui), je file me mettre les pieds sous la table au Berbère (dont j’avais déjà parlé ici) avant de croiser les doigts pour avoir de la place à la projection au Morny de Waiting For The Barbarians avec Johnny Depp.

Le Signal [Maxime Chattam]

J’avoue ne plus me souvenir si je vous en ai déjà parlé mais j’ai depuis plusieurs années mes auteurs de prédilection. Avec en haut de la liste Franck Thilliez et Maxime Chattam. C’est de ce dernier dont nous allons parler aujourd’hui.

J’ai attendu, non sans impatience, Noël, afin de me plonger dans la dernière parution de Maxime Chattam, Le Signal. Flirtant avec nos superstitions mais surtout nos croyances et le domaine du surnaturel, Le Signal reste pour autant un ouvrage qui garde un lien fort avec le réel, comme pour nous mettre en garde sur ce qui pourrait advenir dans un futur proche (comme il l’avait déjà fait avec l’Appel du Néant sorti en 2017).

 Sur près de 800 pages (je pense pouvoir dire sans me tromper qu’on a là son roman le plus conséquent), Maxime Chattam nous plonge dans l’environnement de Mahingan Falls (notamment grâce à la carte dessinée au début de l’ouvrage, que je n’ai cessé de consulter). On prend ici le temps de s’approprier les craintes de chacun, mais également leurs failles, leur tempérament et nous y attacher.

L’intrigue va crescendo jusqu’au climax, sans jamais précipiter les événements. J’ai essayé de prendre mon temps le plus possible pour tout lire en dégustant, sachant que je n’arrive jamais à m’empêcher de dévorer. Je sors conquise de ce livre qui, malgré son poids, m’a accompagné un peu partout, du cinéma d’Auxerre au Starbucks de Châtelet-les-Halles (bah oui, fallait quand même bien commencer le premier jour de l’année par un film d’horreur en bonne et due forme). Maxime Chattam ayant déclaré avoir déjà des romans finalisés, il n’y a plus qu’à espérer qu’il ne nous fasse pas languir trop longtemps !

Si vous souhaitez découvrir l’auteur, je vous conseille mes œuvres préférées :
Le magnifique Diptyque du Temps avec Léviatemps et Le Requiem des Abysses
Le fabuleux, dur et prenant Le Sang du Temps

Bilan 2018 côté blog

Il s’en est passé de belles ici mais c’est bien souvent dans les vieux articles qu’on fait encore les meilleures vues.

Mon blog continue sa lente montée, mais constante, aussi bien en termes de vues que de visiteurs. Quand j’ai rouvert mon blog en 2014 (après quelques années de mise hors-ligne), 1199 visiteurs étaient passés dessus, pour lire 84 articles écrits sur l’année.
Gros bond en 2015 avec 4174 visiteurs et 136 articles publiés, pour un total de près de 8000 visualisations. Plus ou moins la même chose en 2016, mais avec plus de lecteurs (5978) et une baisse côté écriture avec seulement 70 billets rédigés. En 2017, 7340 personnes ont consulté mon site et il aura fallu attendre 2018 pour dépasser la barre des 10 000 vues (10 827 précisément), grâce aux 8700 internautes étant tombés sur le blog.

On reste de toute façon sur un blog intimiste avec une faible couverture médiatique, ce qui me va tout à fait. Et comme chaque année, les statistiques montrent une bonne hausse des visualisations l’hiver et un calme plat l’été.

Concernant l’année 2018 :

7669 visiteurs ont déboulé ici grâce aux moteurs de recherche
182 par le biais de Facebook et 168 via l’application et le lecteur WordPress
Mes lecteurs viennent (par ordre d’importance) de France, des Etats-Unis (1426), de Belgique (350), du Canada (274) et de la Suisse 151). Longue vie aux francophones donc !

Les meilleurs termes de recherche pour trouver ce blog ont été :

Riverdale trêve hivernale / trêve hivernale série / pause hivernal serie us 2019 …
Marvel Cinematic Universe / MCU
Diverses questions concernant Allen Carr (séance / pourquoi / méthode)

Les termes de recherche les plus bizarres :

dasa france se reunir pour aller boire (en référence à mon article sur les réunions DASA)
collection de modèles conservés dans du formol (en référence à mon article sur le musée du pénis islandais)
le donjon sm love hotel avis (en référence à mon article sur le Love Hotel de Paris)
pourquoi les gens se font-ils maltraité au congo (j’avoue ça je sais pas)
elle n’avait jamais connu le sexe,on l’enseigne (?!!)
mark zuckerberg piqueur d idee (bien dit !)

Et les articles les plus consultés (dont seulement deux ont été écrits en 2018) :

Je pense également que mon article Foodie à La Défense fait partie des plus visualisés, même s’il n’apparaît pas dans les statistiques générales, car bon nombre de personnes ont cliqué sur les liens et les images présents dans l’article (37 clics vers le site des 4 Temps, 32 vers celui du Hanoi Caphé, 48 pour Ching n Ling !). Le mois de novembre dernier a également été celui avec la plus forte affluence, avec une moyenne de 55 vues par jour.

 S’il fallait résumer : 581 articles en tout, près de 30 000 visiteurs différents depuis sa renaissance et 39 personnes abonnées, je peux dire que je suis fière de mon blog. Fière de parvenir à vous toucher sur pléthore de sujets différents (car je ne parle pas que de bouffe et de cinéma !) et à vous aider, vous renseigner, sur ce qui peut vous intéresser.

Je continuerai bien évidemment à alimenter ce site cette année, comme je l’ai fait tous les ans, en sortant des sentiers battus pour vous proposer des sujets innovants (comme j’avais pu le faire pour l’opération de la myopie ou mon test du caisson d’isolation sensorielle). J’en profite pour vous souhaiter à tous, que vous me lisiez ou pas car ça ferait trop égocentrique sinon, une très belle nouvelle année, qu’elle puisse vous combler sur tout ce qui compte pour vous et vous donner la force d’aller jusqu’en 2020 et bien plus encore. Je vous dis à très bientôt.

Sacrilège

News Décembre 2018 / En attendant 2019

Comme tous les ans, il est temps de faire un retour sur l’ensemble des douze mois passés, car j’apprécie toujours de lister les nouvelles choses que j’ai pu faire, pour réaliser que cette année n’était pas (que) du temps perdu.

Vous qui avez pu suivre mes aventures à travers les billets de ce blog (et je plaide coupable, qui se sont faits rares ces derniers mois), vous êtes déjà au courant de pas mal de choses : premier voyage en Floride et à Rome, premier festival de trance et premier séjour en Martinique (et visite d’une centrale diesel). Petit à petit, je parviens à réaliser ce à quoi j’aspire, parfois suite à de longues réflexions (voir enfin Lost tant de temps après la bataille), parfois sur un coup de tête, comme le séjour à Miami prévu une poignée de semaines à l’avance, motivée par la deuxième saison d’American Crime Story.

Toujours cinévore, je suis allée tout pile 60 fois au cinéma cette année et ai littéralement dévoré 42 livres. Quelques pièces de théâtre pour saupoudrer le tout et je dois dire que 2018 représente pour moi une belle année culturelle.

Pour 2019 alors ? Bien évidemment les concerts de Mylène Farmer et Muse, le film Annabelle 3 en juillet prochain (pour ne citer que lui), un nouvel emploi, sûrement quelques voyages où la destination reste à déterminer, en attendant 2020 avec la nouvelle adaptation au cinéma de Mort sur le Nil …

Je vous souhaite à tous de très belles fêtes de fin et début d’année !

Au cinéma en 2018

Je ne vais évidemment pas faire la liste exhaustive de tous les films qui vont sortir cette année, mais plutôt mettre l’emphase sur ceux que j’attends et que j’irai fort probablement voir. Les dates de sorties (en France, hors festivals) sont données à titre indicatif et peuvent toujours être amenées à varier.

Pour commencer cette année je suis déjà allée voir trois films : Insidious : La Dernière Clé (dont j’ai parlé ici), 24H Limit (qui s’est révélé être un bon film d’action efficace, même si pas étonnant pour un sou) et La Monnaie de leur pièce (pas vraiment intéressant, tout juste passable, mais j’avais un moment libre sur ma pause déjeuner pour passer à l’UGC du coin). J’en attends donc de mieux pour la suite !

Le Labyrinthe : Le Remède mortel (7 février 2018)
Je n’ai jamais lu les livres mais j’ai beaucoup apprécié les deux premiers volets de la trilogie. Parmi la lignée des films pour adolescents qui sont sortis cette dernière décennie (Divergente, Hunger Games, Twilight), j’ai préféré le Labyrinthe car le suspense était en comparaison plus présent et faisait tenir le film, plus que ce dernier ne s’appuyait sur une romance avec des péripéties autour pour décorer. Ce que je reprocherais aux autres licences. Adapté du dernier tome de L’Épreuve de James Dashner, ce film est là pour clôturer la saga (en un seul volet s’il vous plaît) et permettra, je l’espère, de lever le voile sur certains points d’incohérence du deuxième.

La Forme de l’eau / The Shape of Water (21 février 2018)
Avec ses 13 nominations aux Oscars, Guillermo del Toro nous revient en forme depuis ses derniers blockbusters. Je suis assez curieuse quant au film, qui aborde deux genres pour lesquels j’ai un avis complètement opposé : le fantastique et les monstres (ouais !) et la romance (eurk). Quitte à aimer des vampires on peut bien aimer des hommes poissons. C’est un peu ce qui me fait peur dans ce film. J’ai pourtant confiance en Del Toro pour traiter le sujet en bonne intelligence.

Tomb Raider (14 mars 2018)
Nous y revoilà, un petit reboot de dernière les fagots. Alicia Vikander remplace Angelina Jolie et je dois dire que je vais devoir m’y habituer. On est d’accord, les premiers films ne sont pas transcendants mais ils avaient leur charme (elle aussi d’ailleurs) et ont pour moi ce goût nostalgique de l’adolescence. Rien de bien nouveau à expliquer au sujet de l’histoire, qui reprend celle de Lara Croft depuis le début et sera disponible en IMAX 3D selon les salles.

Ghostland (14 mars 2018)
Au risque de me répéter, (Incident in a) Ghostland n’est autre que le tant attendu film de Pascal Laugier, avec Mylène Farmer parmi les actrices principales. Présenté au prochain Festival international du film fantastique de Gérardmer, on devrait en déterminer le succès très prochainement. Car il ne suffit pas de mettre Farmer dans un film pour qu’il soit bon (on a hélas vu le contraire se produire). Pascal Laugier a réalisé le long-métrage mais a également fait le scénario, ce qui pèche en général le plus dans les films d’horreur. Il ne reste plus qu’à attendre et croiser les doigts.

L’Île aux Chiens (11 avril 2018)
Si vous vous souvenez de Fantastic Mr. Fox et que vous avez aimé, je pense que vous trouverez comme moi votre bonheur dans le dernier film de Wes Anderson (pas celui des Resident Evil, l’autre). La technique de l’animation en volume y est également utilisée, ce qui donne un ton très réaliste aux personnages canins. Film d’aventure (et d’amitié) qui prêtera sans nul doute à être ému, les voix américaines présentes au casting ont le mérite d’être connues : Bryan Cranston, Edward Norton ou encore Bill Murray, en passant par Scarlett Johansson et Yoko Ono. Le film fera l’ouverture à la Berlinale 2018 et nous promet assurément de passer un bon moment.

Avengers : Infinity War (25 avril 2018)
Allez, j’arrête de présenter le MCU et on va droit au but. Plus gros budget de l’histoire du cinéma (480 millions de dollars) et plus importante présence d’acteurs principaux / secondaires durant le film (67), et bankables et donc chers. Il sort en France une dizaine de jours avant de sortir aux Etats-Unis, et ne sera finalement qu’une étape pour nous mener à Avengers 4, 22ème film du MCU, prévu pour mai 2019. Je suis blasée de tous ces films de super-héros mais j’irai sûrement le voir également.

Slender Man (16 mai 2018)
Il en aura fallu du temps avant de passer d’une légende urbaine creepypasta (comme le thème de Lavanville alala) à un film d’horreur assumé. Pas grand chose à dire si ce n’est que les jeux inspirés de ce personnage étaient déjà bien flippants donc je n’ose imaginer sa présence à l’écran. Comme dit précédemment et comme souvent dans le genre de l’horreur, nous ne sommes toutefois pas à l’abri d’un bon gros navet.

Deadpool 2 (30 mai 2018)
C’est reparti pour la folie des grandeurs. Du loufoque, de la vulgarité, de l’action, le tout quand même plus mature que Kick-Ass, la suite de Deadpool arrive ! Et c’est à peu près à quoi se résume le synopsis du film : la suite des aventures de Deadpool. Et si ça peut empêcher Tim Miller de finir son Terminator 6, je dis oui.

Jurassic World : Fallen Kingdom (6 juin 2018)
Le premier film (le tout premier) était emblématique, les suivants un peu moins. Jurassic World, sorti en 2015, a fait amende honorable et s’est bien débrouillé pour faire le lien avec l’histoire originale, tout en mettant à jour les effets spéciaux et rendant le tout cohérent. J’ai un peu peur qu’ils veuillent surfer sur le succès du précédent film, sans apporter de réelle valeur ajoutée. Mais pour une fois, l’histoire ne va pas être celle d’humains qui veulent se sauver, mais d’humains qui veulent sauver des dinosaures. Le duo photogénique Chris Pratt et Bryce Dallas Howard devra donc se serrer les coudes pour réussir et en faire un bon film.

The Nun (11 juillet 2018)
Arrêtez tout ! La nonne de Conjuring a enfin son film à elle toute seule, avec Taissa Farmiga au casting (contrairement à Vera Farmiga dans Conjuring) et Bonnie Aarons qui endossait déjà le rôle de la religieuse démoniaque. Chronologiquement avant tous les autres films de la franchise, The Nun a été tourné en Roumanie sur une trentaine de jours. Point notable (qui peut faire peur mais pas dans le bon sens), il ne sera pas réalisé par James Wan, mais seulement produit par lui.

The Predator (15 août 2018)
Mouais bof, on verra. Quatrième film de la franchise (à sortir plus de trente ans après le premier), je n’en attends rien de bon. Predators (sorti en 2010) n’était pas mauvais, mais la suite de films a été largement impactée par les deux lamentables AVP (comprenez Alien vs. Predator). Comme d’habitude ça va castagner en mode survie et je ne pense pas que le succès au box office soit au rendez-vous.

Venom (10 octobre 2018)
Bienvenue dans le Sony’s Marvel Universe. Tom Hardy change de look et endosse le costume de Venom, précédemment vu dans Spider-Man 3 (le bon, celui de Sam Raimi). Une histoire centrée sur un ennemi, ce n’est pas courant. A voir si cela sera tout de même intéressant. L’occasion peut-être de savoir s’il y a un lien entre le personnage principal et Split (en attendant Glass) …

Chair de Poule 2 (17 octobre 2018)
Avouez, vous ne l’aviez pas vu venir dans ma liste celui-là. Je n’étais pas allée voir le premier au cinéma mais je l’ai vu par la suite, et j’ai été agréablement surprise. Plutôt à destination des enfants, il n’en reste pas moins bien tourné et reprenant avec plaisir les traumatismes de notre enfance présents dans les livres de R.L. Stine. Ce n’est toutefois pas encore très clair concernant la présence ou non de Jack Black dans ce deuxième opus.

Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald (14 novembre 2018)
Ressortez les fanboys qui ne parviennent pas à se remettre du film Voldemort : les origines de l’héritier (très bien réalisé au demeurant pour une équipe et un budget réduits). Comme son nom l’indique, le film se concentrera sur Grindelwald et nous permettra de faire revenir Dumbledore dans l’histoire (comme des petits oignons). Je n’ai pas énormément apprécié le premier film, qui n’était à mes yeux que pour continuer de faire tenir la licence, mais j’irai sans doute voir aussi celui-là, car moi aussi je suis fan d’Harry Potter.

Bohemian Rhapsody (fin décembre 2018 ou 20 février 2019)
Dernier film et non le moindre puisque ce projet sur la vie de Freddie Mercury et de Queen a été commencé en 2010, rien que cela. C’est finalement le très bon Rami Malek qui incarnera le chanteur, après moult changements. Sacha Baron Cohen ayant quitté le projet en 2013, Daniel Radcliffe annoncé par des rumeurs démenties, avant que le nom de Ben Whishaw ne soit proposé, pour finalement aboutir sur Rami Malek après le renvoi de Bryan Singer du plateau. C’est tumultueux mais c’est peut-être représentatif du film également. A voir si le long-métrage pourra proposer un scénario cohérent après autant de modifications du staff.


Comme vous le voyez, beaucoup de plus ou moins belles choses à venir pour cette année 2018, sachant que je n’ai parlé que des films principaux et qui m’intéressaient. Ce qui laisse la place pour le reste.

News Janvier 2018

Avant toute chose : très belle nouvelle année à vous !

Pour faire un petit retour sur 2017 côté blog, les articles ayant le mieux fonctionné sont (avec le nombre de vues) :

Trêve Hivernale Séries Hiver 2016/2017 1 525
Trêve Hivernale Séries Hiver 2017/2018 1 243
Les Secrets de la Méthode Allen Carr 186
Le bleu est une couleur (très) chaude – L’avis d’Adèle 174
L’Univers Cinématographique Marvel 138
L’Univers des Dépendants Affectifs et Sexuels 138
J’ai testé : l’épilation laser définitive 128

Mes articles sur les trêves hivernales restent de loin les plus consultés (près de 10 fois le troisième de la liste) et sont assez bien référencés, ce qui permet (en plus de mes updates régulières) d’aider des internautes et me fait toujours plaisir.

Côté cinéma, j’ai envie de vous parler d’horreur. L’horreur revient en force en ce début d’année, avec d’une part Insidious : La Dernière Clé et de l’autre Incident in a Ghost Land (ou Ghostland).

LIN SHAYE as Elise Rainier and ANGUS SAMPSON as Tucker

Le premier est le quatrième film de la franchise Insidious et obtient des critiques en dents de scie. A peine 500 000 entrées à date en France, mais je tiens à rappeler que peu de salles (surtout en région parisienne) diffusent ce film. Exit 90% des cinémas UGC et direction Châtelet ou les MK2 / Gaumont. Tourné en un mois, Insidious : La Dernière Clé est assez bien réalisé, malgré une licence qui commence à s’épuiser. On retrouve le duo comique de chasseurs de fantômes qui permet de relâcher un peu la pression et l’ambiance emblématique des films du studio Blumhouse. La performance de Lin Shaye étant encore une fois très réussie. Ce mélange de peur et de courage reste toujours aussi bluffant. Insidious 4 est loin d’être le meilleur de la saga, mais je l’ai trouvé abouti. Il prend le temps nécessaire pour poser le décor, s’étendant assez longtemps sur l’introduction, et maîtrisant très bien les scènes d’angoisse (notamment celle dans les canalisations hihi), tout en accentuant la comédie assumé (un final en mode sucker punch qui a fait rire toute la salle, qui avait bien besoin de se détendre).

Le second, Incident in a Ghost Land, n’est autre que le prochain film (tant attendu !) de Pascal Laugier. Le bonhomme étant quand même le réalisateur, entre autres, de Martyrs et d’un des derniers clips de Mylène Farmer, City of Love. Bon, tant qu’à parler de Mylène Farmer, je vais aussi vous préciser qu’elle y occupe l’un des rôles principaux. D’où la grande impatience des fans quant à la sortie de ce film. A part le synopsis, peu d’informations ont filtré sur le film, mais la bande-annonce, sortie il y a quelques heures, nous permet enfin d’en savoir un peu plus :

Le film est enfin daté et sortira le 14 mars au cinéma. Et pour ceux qui ne peuvent pas attendre, il sera également présenté en compétition lors du Festival du Film Fantastique de Gérardmer, du 31 janvier au 4 février 2018.